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Théâtre, questions de corpus.

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Par   •  7 Décembre 2016  •  Commentaire de texte  •  1 418 Mots (6 Pages)  •  2 033 Vues

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I -  Question de corpus

      Le corpus qui nous est proposé regroupe trois extraits de scènes de théâtre appartenant au mouvement romantique. Une nouvelle forme de théâtre au XIXème qui s’oppose au théâtre classique. Comment dans ces scènes de mort se mêlent le sublime et le grotesque ?

     Une des caractéristiques du théâtre romantique est le sublime, qui est un élément du drame romantique. Dans ces extraits de textes, le sublime se manifeste par un mélange de mots et de termes qui nécessite d’être perçue avec une sensibilité très fine chez le spectateur.

Dans la scène 6, acte V d’Hernani, pièce paru en 1830 de Victor Hugo ; le terme sublime est représenté par les actions du personnage principal Dona Sol, en offrant la moitié de sa fiole à Hernani pour que leur amour reste éternel. L’amour qui est omniprésent dans le romantisme.

Ensuite, dans Lorenzaccio, scène 7 de l’acte V d’Alfred de Musset, le sublime est mis en relief par le ton tragique de Lorenzo, un héros contestable très complexe qui est dur à appréhender : « je suis plus creux et plus vide qu’une statue de fer blanc »

Il à l’air misérable et on voit en lui une personnalité sombre. Dans la scène 5 acte V de la pièce Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, Roxane arrive à déchiffrer la lettre et va réaliser que c’est Cyrano qui avait écrit les lettres mais qu’il ne veut pas l’avouer, elle dévoile son « sublime silence » mais il continue à vouloir dire que c’était Christian. Finalement, le sublime va s’exprimer dans ses différentes pièces par les personnages qui possèdent des idées morales et philosophiques qui font d’eux des héros inhabituels.

   Les auteurs romantiques vont aussi insérer la notion grotesque dans leurs écritures afin d’alléger en quelque sorte leurs histoires et soulignent encore plus le tragique. Dans ces trois pièces le grotesque est présenter de manières diverses. Chez Hugo, Doña Sol et Hernani vont être à l’encontre d’un suicide et leurs sentiments ne sont pas clarifiés : « Il se tue », ce qui montre comment la mort devient une normalité.

Dans la pièce d’Alfred Musset, on a aussi la mort qui rentre en jeu d’une façon comique, la mort de Lorenzo qui est décrit d’une manière terrible va prendre un ton moins sérieux : « Pas même un tombeau ? » qui va être la dernière chose qu’il va prononcer avant sa mort.

Dans Cyrano de Bergerac, le grotesque se manifeste dans les paroles de Cyrano qui continue à mentir et ne veux pas dévoiler son amour à Roxane alors qu’il est proche de la mort pour tenir son mot avec Christian. Il se contredit : « mon cher amour, je ne vous aime pas » en se perdant dans ses propos.

Le caractère grotesque est mis en œuvre par les différentes situations mortelles dans lequel sont ancrés les personnages. Ils restent indifférents et leur lâcheté est souligné.

       Pour conclure, nous pouvons dire que ce corpus de texte se caractérise par le sublime et le grotesque, ce qui démontre bien l’aspect du drame romantique qui s’abandonne des règles classiques du théâtre remettant en cause la question de mort.

II – Dissertation

Le romantisme est un mouvement littéraire et artistique qui se fonde en Europe durant la première moitié du XIXème siècle. Le romantisme va exalter les sentiments et la liberté. Stendhal et Victor Hugo sont les fondateurs majeurs de ce nouveau genre. C’est un théâtre qui mêlent différents styles, tel que le pathétique, tragique ou le comique. Les dramaturges romantiques refusent de se confronter aux obligations et règles d’écriture du théâtre en abandonnant « la règles des trois unités » : l’unité de temps, lieu ou d’action. Est-ce que les règles du théâtre classiques peuvent être un obstacle ou une stimulation pour le dramaturge ?

          Les règles classiques du théâtre ont prouvé d’être assez limités dans la vision de quelques dramaturges et ne sont pas simple à respecter : À la différence du roman, le théâtre fait assister à l’action. Il y a des choses que le spectateur n’a pas le droit de voir devant lui pour des questions de morales. Le XVIIème se libère de plus en plus de cette règle des trois unités, puisque les dramaturges ont trouvé que les règles font fait obstacle à la liberté et à l’imagination de l’auteur. Alors on peut voir que l’unité de temps est une contrainte au dramaturge. Par exemple dans Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand, la mort d’un personnage qui se déroule 14 ans après la dernière scène de l’acte IV. Une autre chose qui a pu poser problème au romantiste était que l’action devait non seulement se dérouler en vingt-quatre heures mais aussi un lieu précis. Il y a de nombreuses pièces reconnaissant un grand succès en mettant de côté la règle du lieu unique, comme Roméo et Juliette de Shakespeare qui demeure l’un des pièces les plus signifiantes de l’histoire. La dernière règle est la « bienséance », des choses qui ne peuvent pas être montrer en théâtre. Ce qui limite le dramaturge qui veux en faire de sa pièce une pièce qui est assez réaliste auquel le spectateur peut s’identifier. Comme les scènes de mort qui ne sont pas montrer ou même les relations d ‘intimité, comme dans Ruy Blas de Victor Hugo, si les relations entre le servant et la reine n’étaient pas montrer en avant, la pièce aurait perdu sa crédibilité. Mais aussi certains dramaturges réclament que ces règles limitent leur pensées et leur imagination.

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