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Suite du commentaire sur les caves de Lille de Victor Hugo.

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Par   •  27 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  807 Mots (4 Pages)  •  4 395 Vues

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Suite du commentaire sur le discours sur les caves de Lille de Victor Hugo.

Mais les tournures exclamatives, très nombreuses dans le texte, montrent qu’au-delà du constat, l’écrivain fait de ce texte un « cri ».

Cette ponctuation explosive, se révèle  émotive, les phrases exclamatives nombreuses traduisent la colère, l'indignation de l'auteur comme à la ligne 6 «  Hé mon dieu » qui se répète à la ligne 18. De plus, on remarque qu’il utilise le registre lyrique pour accentuer l'utilisation partielle du registre pathétique. Il utilise donc la 1ère personne du singulier, fait preuve d'une ponctuation excessive accompagnée de nombreuses interjections comme « Hé mon Dieu ; « ah » ; « eh bien » ce qui met en évidence son implication et son dévouement dans la situation qu'il cherche à défendre. Une métaphore soulève le texte, « les plaies saignantes de ce Christ qu’on appelle le peuple ! », en se référant à la souffrance physique et psychologique qu’aurait vécue le Christ pour décrire celle du peuple.  

Il dénonce la situation de crise en énumérant les conditions déplorables comme quand il qualifie les courettes de «  sombres, humides, glaciales, méphitiques, pleines de miasmes stagnants, … » l.4.   Le même procédé est observé l.11-12-13-14, l’accumulation des conditions de travail acharné de ces personnes donne l’impression que la phrase est infinie et que la misère décrite n’a pas de limite, ce sont des énumérations.  Les nombreuses répétitions du mot « travail » durant cette phrase montre qu’il est présent en quantité et avec acharnement dans la vie de ces gens, c’est une anaphore.  Les arguments énumérés dans cette phrase sont gradué allant du simple «  travail sans relâche » à une misérable «  mère épileptique qui a trois enfants et qui gagne trois sous par jour ». L’écrivain utilise comme dernier argument de dénonciation  des faits passés,  il cite « les jacqueries »,  « Buzançais » et  « juin 1848 » qui sont des évènements tragiques et meurtrier conséquents d’une révolte de paysans.  Il met en garde ses auditeurs de la suite logique des évènements en introduisant du concret avec une situation que les auditeurs connaissent.

L’auteur de ce texte ne chercher pas seulement à faire comprendre la misère, il veut l’arrêter, il fait donc un appel à l’action.

L’auteur commence à utiliser la persuasion à partir de la ligne 15, c’est en quelques sortes la deuxième partie du discours. Jusqu’à lors il décrivait la situation critique, désormais il s’adresse aux députés plus directement, il veut ôter leurs doutes sur la gravité de la situation en les invitant à voir par eux-mêmes : « nous ferons voir de vos yeux, toucher de vos mains »l.16. Il invite les auditeurs à se poser des questions dans le but qu’ils soient de son avis, « pourquoi vous méprenez-vous ? » l.18. Même chose ligne 19 « est-ce que ce n’est pas votre avis à tous ? », en demandant ceci à la tribune qui se dresse devant lui Hugo unifie cette tribune  à une seule et même raison, les députés sont incités à être en accord avec ce qu’il clame car ils seront persuader que le reste de l’assemblée le sera également.

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