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Commentaire De texte: Victor Hugo Et La Propriété Littéraire

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Par   •  21 Février 2013  •  1 682 Mots (7 Pages)  •  1 766 Vues

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Commentaire de texte / Victor Hugo.

Depuis 2007, un conflit est né entre des instituts universitaires, les archives nationales Allemandes et Israéliennes et les héritières de Mme Hoffe concernant l'obtention des manuscrits de Kafka. C'est finalement en octobre 2012 que les manuscrits de kafka sont jugés propriétés de l’État d'Israël. Il apparaît donc encore aujourd'hui des conflits liés à la propriété littéraire qui peuvent entacher les volontés premières de l'auteur lui-même. L'auteur et la pensée semble être la base de la réflexion de Victor Hugo ( écrivain français ) concernant la propriété littéraire. En effet, dans l'extrait de son discours d'ouverture du Congrès littéraire international, Victor Hugo argumente autour de la nécessité d'avoir une propriété littéraire régie par des lois ; ce qui permettrait de bannir les nuisances que la société aurait envers elle. Ce discours est prononcé dans un contexte de Deuxième révolution industrielle, où l'imprimerie est en perpétuelle évolution ce qui favorise l'expansion de la pensée littéraire. Il s'agirait donc de savoir, à travers ce discours en quoi, selon Victor Hugo, la propriété littéraire est nécessaire pour les écrivains et le peuple afin de libérer les pensées dans le domaine public ? Victor Hugo, dans son discours, confie la mission de défendre la propriété littéraire contre l'asservissement et souhaite révolutionner le domaine public afin de permettre à la pensée littéraire de s’épanouir dans le genre humain.

Victor Hugo confie donc la mission de défendre la propriété littéraire car il souhaite que celle-ci soit définie et encadrée à travers des lois établies afin de favoriser sa protection et ainsi éviter l'asservissement des écrivains qui ne seraient pas libres.

Dès le début du discours, V.Hugo essaye de rassembler son assistance autour d'une même mission. On le constate grâce aux nombreuses utilisations du pronom personnel « vous » ainsi que de l'adjectif démonstratif « vos ». Il essaye donc de transmettre à tous cette mission en les interpellant de cette façon afin de les stimuler. Il y a donc un paradoxe entre l’état actif et passif. Passif car ils écoutent un discours mais actif car finalement, c'est à eux d'agir. Il se veut fédérateur et cherche donc une parfaite cohésion autour d'un même but : le respect de la propriété.

De plus, en qualifiant ces interlocuteurs d' « assemblée constituante », il exprime son envie d'introduire la propriété littéraire comme notion à valeur constitutionnelle ; ce qui prouve son attachement à ce que la propriété littéraire soit encré dans les sociétés et qu'elle ait une valeur universelle. Il veut donc que la propriété littéraire soit écrite et statuée dans les législations afin qu'elle ne puisse plus être discutée et remise en cause.

En effet, lorsque V. Hugo dit : «  Vous avez qualité, sinon pour voter des lois, du moins pour les dicter », il exprime sa volonté que des lois soient proposées pour rendre concrète dans les textes la propriété littéraire afin que des individus ne puissent se l'approprier sans être à l'encontre des valeurs d'une nation. Il souhaite donc que la propriété littéraire ne se résume pas qu'à une minorité de personnes et que par conséquent, la littérature ne soit qu'un « fait local ». A travers ce souhait, il met en lumière le caractère universel de la littérature qui nécessite la législation de la propriété littéraire afin que la littérature puisse s'exprimer à l'échelle de la société. Il y a donc un certain parallélisme entre la mission universelle confiée aux interlocuteurs et le caractère universel de la littérature.

Victor Hugo défend tout au long de son discours la notion de propriété littéraire. Il dit que : « la propriété littéraire est d'utilité générale ». Il y a donc là une transmission de quelque chose qui est propre à l'écrivain à quelque chose qui serait utile à tous. On constate donc encore cet effet qui vise à partir d'un cas particulier ( les écrivains ) pour aller vers l'universalité ( tous les individus ) et le bénéfique pour tous. Le fait que la propriété littéraire aurait donc une fonction d'utilité générale met en cause la compétence des législateurs au pouvoir. En effet, il n'est pas commun d'être contre un principe, une idée ou un concept qui serait bénéfique pour tous. Il en va même de se poser la question du réel but des personnes au pouvoir : sont-ils içi pour veiller au bien-être et au bon fonctionnement de la société ? Ou plutôt pour instrumentaliser les moyens mise à leur disposition afin de rester au pouvoir et conserver cette forme de domination sur la société ? Il y aurait donc un caractère inconscient et insensé chez les législateurs qui refuse la propriété littéraire de peur de perdre du pouvoir : ce ne sont finalement plus des hommes mais davantage « des bêtes dictés par le pouvoir ».

En effet, V.Hugo pose une question visant à interpeller l'assistance : « Dans quel but » refusent-t-ils

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