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Question de corpus

Analyse sectorielle : Question de corpus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Novembre 2018  •  Analyse sectorielle  •  577 Mots (3 Pages)  •  514 Vues

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Les différents textes du corpus composés entre le XIX et le XXème siècle,  se rapprochent par leur thème. En effet ils appartiennent tous au même thème qui est la nature, et ont tous été écrit à un courant différents. Par exemple, le  poème extrait de Méditations poétiques d’Alphonse  qui appartient au mouvement romantique, Leconte de Liste avec le rêve du jaguar qui est extrait des Poèmes barbares qui appartient au Parnasse, ou encore l’aube extrait d’Illuminations d’Arthur Rimbaud appartient au mouvement du symbolisme et Guillaume Apollinaire avec Les Colchiques extrait d’Alcools  qui appartient au mouvement surréaliste. Les quatre poètes nous  traitent la nature de leur façon, par conséquent nous nous demanderons comment dans ce corpus, le traitement de la nature renouvelle l’écriture poétique.

Tout d’abord, ces quatre textes nous informent sur l’aspect  que joue la nature sur chacun de ces poèmes. En effet, a traves la poésie,  Alphonse de Lamartine, crée un  lien de complicité  avec la nature  en employant un champ lexical des sens ; la vue : mes regards v.2 et le toucher : mes pieds v.4. De plus, il utilise des adjectifs qualifiant les éléments de la nature ; « vieux chênes » vers 1, « vagues écumantes » vers5, « bois sombre »vers 9, afin de valorise le paysage qu’il médite.   Dans le texte 2, intitule Le rêve du jaguar, Leconte cherche son inspiration à travers la nature exotique. En effet,  il nous décrit du vers1 au vers 5 le cadre forestier  du vers 6 au vers  13 le retour du jaguar et du vers 14 au vers 22 le repos du jaguar ainsi que son rêve. On remarque aussi l’utilisation d’un lexique exotique : « lianes »,  « acajou », « singes ». Rimbaud de son poème repose sur la chronologie avec différentes étapes aux vers 7 et 8 « Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse. » L'immobilité de la nature est une association à une nature morte et sans vie, des vers 3 et 4 « J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit », l'éveil de la nature transparaît aux vers 5 et 6 « La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom ». Alors qu’Apollinaire peint un tableau d’automne mélancolique. En effet, le substantif automne apparait anaphoriquement a trois reprises (v.1, v.15, v.15). Cette présence lancinante de l’automne qui encadre le poème place la scène sous l’égide de la mélancolie. On remarque aussi le champ lexical de la nature (« pré», «vaches », «fleur-la »,  « vent dément ».

En outre, tous les textes  présentent  un renouvellement et cela par le traitement de la nature. En effet, Lamartine exprime ses sentiments et ses souffrances profondes avec un style libéré qui rejette les règles classique. Pour y faire il se représente plonge dans la mélancolie, dans un spectacle de la nature valorisant  sa proximité du monde Céleste. En effet, le poème est compose de 13 quatrains d alexandrins achevés par des rimes riche en moyenne dispose en croises. Il y domine le thème de l’esseulement dans la nature. Il transmet un sentiment de tristesse connote en premier degré par le titre l’isolement.

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