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Paragraphes à écrire sur Marie Calumet

Dissertation : Paragraphes à écrire sur Marie Calumet. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2020  •  Dissertation  •  988 Mots (4 Pages)  •  1 247 Vues

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Paragraphes à écrire sur Marie Calumet

Introduction

Le roman de Marie Calumet a été écrit en 1904 par Rodolphe Girard. Ce roman décrit avec un humour burlesque la vie d'une servante d'un presbytère. L’auteur critique et se moquent du pouvoir qu'exerçait l'Église les gens de l’époque. Le pouvoir catholique se fait sentir à cette époque, l’église a le contrôle des hôpitaux, des écoles et un grand pouvoir social et politique. Dans l’extrait de Marie Calumet, l’auteur se moque de l’église. D’une part, le texte est une critique sociale envers l’église de l’époque et, d’autre part, l’auteur utilise des expressions burlesques pour se moquer de l’Église.

PARAGRAPHE 1

Premièrement, dans l’extrait de Marie Calumet, on peut constater que le texte est une critique sociale envers l’église de l’époque. En effet, l’auteur met sur le banc des accusés l’église. L’église se doit de donner l’exemple et être conforme aux paroles de la bible. Elle exerce beaucoup de pouvoir social et économique envers le peuple. Par ailleurs, plusieurs passages de l’extrait font comprendre que l’église ne se contente pas à de piètres objets sans valeur. L’auteur utilise l’hyperbole dans la citation suivante : « Alors, levant la main enrichie de l’améthyste grosse comme une noix, Monseigneur traçait, dans le bleu pur du ciel, un grand signe de croix. » (lignes 23 à 24). Dans cette citation, l’auteur exagère une idée pour l’accentuer dans le but de créer une forte impression sur la grosseur de la bague pour ainsi critiquer l’avarice de l’église. On remarque que l’auteur critique l’église avec le péché de l’avarice et de l’orgueil, car ceux-ci se permettent des luxes extravagants et ne se rabaissent pas au statut financier d’un simple villageois. Ainsi, l’église profane le pouvoir et la richesse envers leurs fidèles. De plus, l’auteur critique le pouvoir des autorités cléricales de l’époque. En effet, on peut observer que les autorités cléricales sont presque vues comme des êtres divins puisqu’ils sont représentés comme des êtres supérieurs à ceux qui les entourent. On peut constater que Marie Calumet cherche à plaire à cette classe d’élite. L’église profite de l’ignorance et la naïveté de Marie Calumet et des villageois pour s’enrichir et pour obtenir des services. On peut remarquer que l’auteur utilise un diminutif en appelant les villageois, les ouailles de Monseigneur dans cette citation : « Le carrosse s’était arrêté devant l’église. Monseigneur se préparait à descendre, lorsque deux cents de ses ouailles s’élancèrent au-devant de lui. Pour un peu, on l’eût transporté dans ses bras jusque sur le trône, érigé dans le chœur. » (lignes 40 à 43). Ainsi, on comprend le positionnement de Monseigneur à celle des villageois comme étant supérieur. On peut également constater que les fidèles de Monseigneur sont prêts à tous pour lui plaire. Au lieu de voir l’église comme une autorité qui partage la parole de dieu, on nous donne l’image d’une église qui profite de ses fidèles et qui est en quête de pouvoir. En somme, l’extrait de Marie Calumet est une critique sociale envers l’église de l’époque.

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