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Marie Calumet Plan De Dissertation

Rapports de Stage : Marie Calumet Plan De Dissertation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2013  •  1 345 Mots (6 Pages)  •  3 996 Vues

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INTRODUCTION

▪ Sujet amené : En réaction à l’idéologie qui idéalise la vie rurale, se développe un courant qui

dénonce les conditions de vie difficiles reliée à la culture du sol. L’exotisme devient alors plus important et attrayant pour les paysans.

▪ Sujet posé : - Auteur : Rodolphe Girard - Titre : Marie Calumet

- Époque : 1860 - Genre : roman

- Courant : anti-terroir

- Situation du passage : analyse de la visite de Marie Calumet à Montréal.

- But du propos : Montréal est une ville où il ne fait pas bon vivre.

▪ Sujet divisé : I.P.1 : Les montréalais sont froids et hostiles.

I.P.2 : Les lieux de Montréal sont très différents de ceux de la campagne.

DÉVELOPPEMENT

▪ I.P.1 : Marie Calumet constate bien assez vite que les gens qui habitent Montréal ne sont pas aussi chaleureux et amicaux que les gens qui habitent la campagne. Ils sont plutôt de nature froide, hostile et réservée.

▪ I.S.1 : Avant même qu’elle ne soit arrivée dans la métropole, dans le train l’y menant, Marie Calumet essaie d’entreprendre la conversation avec une montréalaise assise à côté d’elle. C’est à ce moment qu’elle constate à quel point les gens aisés de Montréal sont snobs et fermés aux gens qui viennent de la campagne.

Ex. : « Dans cette avalanche, une vieille fille, sèche et jaune comme un hareng, ramena près d’elle, avec une grimace de dépit mal dissimulée, sa robe de mousseline rose fraîchement repassée. […] Choquée de cette froideur à laquelle on ne l’avait pas habituée, Marie Calumet détourna dédaigneusement la tête. ¹ »

Commentaires :

1) Avec le passage «avec une grimace de dépit mal dissimulée», on montre bien la déception

évidente de la passagère montréalaise visiblement fortunée lorsque qu’une vulgaire

campagnarde, en l’occurrence Marie Calumet, vient s’asseoir à côté d’elle pour le voyage.

2) Avec la comparaison «sèche et jaune comme un hareng», on décrit bien l’apparence de la

voisine de train de Marie Calumet. Celle-ci est à première vue pas très accueillante et

chaleureuse et on peut facilement se douter qu’elle daignera à peine échanger quelques

paroles avec Marie.

3) Effectivement, avec le passage suivant «choquée de cette froideur à laquelle on ne l’avait pas

habituée», Marie Calumet constate que l’attitude des gens de Montréal est très différente de

celle des habitants qu’elle côtoie dans son village. Elle est habituée à des rapports amicaux et

intimes et elle est bien déçue et dépaysée de ne pas retrouver ce genre de lien avec les gens

de la métropole.

▪ I.S.2 : Marie Calumet devient l’objet de moquerie de la part des autres voyageurs dans le train lorsqu’elle décide de casser la croûte sur son siège.

Ex. : «Ces préparatifs de collation n’avaient pas été sans provoquer la curiosité et l’hilarité des voyageurs. Quelques-uns même ne se gênaient pas de passer haut leurs remarques blessantes. […] Et jusqu’à la fin de son repas, les interpellations se croisèrent en tout sens, mordantes, acerbes.²»

Commentaires :

1) Avec le passage «provoquer la curiosité et l’hilarité des voyageurs», on montre bien à quel

point les citoyens de la métropole ne sont pas habitués de voir un tel spectacle, cela sort de

l’ordinaire. C’est pourquoi Marie Calumet est la cible de tant de moqueries, car pour eux, elle

agit de façon différente et étrange.

2) Avec l’énumération d’adjectifs dépréciatifs tels que : «blessantes», «mordantes» et

«acerbes», le mépris des montréalais face à Marie Calumet est accentué. Ils se moquent d’elle

parce que, à leurs yeux, cette femme native de la campagne n’a pas de classe et n’est

aucunement civilisée.

CONCLUSION DE PARAGRAPHE

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