Marie alcool
Dissertation : Marie alcool. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar clairegirl • 2 Avril 2012 • 780 Mots (4 Pages) • 1 958 Vues
Le pronom « vous » : utilisé par le poète par respect de la mémoire de "Marie"
Par respect pour l’amour qu’elle lui a donné
Et parce que le nom « Marie » s’inscrit dans la religion, c’est la Sainte Vierge, l’immaculée conception
Aussi, elle est une adulte.
Les temps des verbes :
Vers 1 : passé (imparfait) « dansiez » et « la petite fille »
Vers 2 : futur « danserez » et présence de « mère-grand »
Une lecture entre les lignes, entre les vers 1 et 2, montre l’absence : d’abord le présent du poète qui parle et la personne à laquelle il parle « Marie » adulte donc.
Le souvenir de la danse de la « jeune fille » est toujours vivace : par le présent certes, mais aussi par la métonymie, « la maclotte » qui est une danse populaire se substitue à la personne de « Marie ».
Un espoir de revivre le passé : les futurs « sonneront », « reviendrez-vous ». Interrogation sur l’avenir si jamais le son « religieux » se fait entendre « cloches ». Le poète pose une question à l’absente (on a une ainsi une amorce de la prosopopée).
Etude de la première strophe
Champ lexical de : le silence : « masques », « silencieux », « lointaine »
La voix de Marie semble venir en réponse à la question du poète, sous forme mélodieuse, car c’est le langage des « cieux » (de l’outre-tombe) : c’est donc la voix du silence.
Le dialogue se poursuit : le « oui » du poète permet de supposer qu’il a reçu une réponse favorable.
La conjonction de coordination oppositive permet d’opposer deux « aimer » : amour complet, supposant la présence de l’être aimé, et l’amour qu’il peut avoir (vu que Marie n’est plus), c’est en petite quantité, aussi se justifie l’expression « à peine » (vers 9)
La longueur du vers 9 : traduit la durée de cet amour
Le dernier vers est une conclusion : l’oxymore en témoigne : la douleur de la perte est atténuée par l’espoir d’un amour, si insignifiant soit-il, il s’en conterait.
Synthèse :
Le pronom « vous » implique déjà un interlocuteur qui est ici « Marie », et à qui le poète voue un respect à cause de sa mémoire et de l’amour qu’elle lui a donné. Mais aussi par le fait que le nom « Marie » s’inscrit dans la religion chrétienne ; elle est la Sainte Vierge, l’immaculée conception. On sait également que Marie est une adulte, ce que suggère une lecture entre les vers. En effet, entre le vers 1 au passé (imparfait) « dansiez » et « la petite fille » et le vers 2 avec le futur « danserez » et la présence de « mère-grand », on note l’absence : d’abord le présent de l’indicatif du poète qui parle et ensuite la personne à laquelle il parle « Marie », devenue adulte et qui n’a pas pu atteindre l’âge d’être grand-mère. Toutefois, le souvenir de la danse de la « jeune fille » reste toujours vivace : par le
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