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Marie de l’incarnation et le thème de la religion

Dissertation : Marie de l’incarnation et le thème de la religion. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Octobre 2021  •  Dissertation  •  703 Mots (3 Pages)  •  286 Vues

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Nicholas Stevenson                 

Marie de l’incarnation

et le thème de la religion

Canonisée en 2014, sœur Marie de l’Incarnation est connue pour ses efforts de missionnariat en Nouvelle-France. En 1631, après avoir confié son fils de 12 ans à sa sœur, elle se joint au monastère des Ursulines de Tours. 8 ans après, elle suit un appel de Dieu au Canada, où elle aide à construire un monastère à Québec. Durant son séjour à Québec, cette sainte écrira plus de 300 lettres à sa famille et ses amis. Parmi celles-ci, la 183e était adressée à son fils. Parue en 1659, cette correspondance conte l’arrivée inattendue d’un évêque ainsi que certains enjeux de guerre, de maladie et de pauvreté. Ce texte épistolaire et anecdotique est centré sur la religion. L’autrice évoque cette thématique avec sa dévotion à Dieu, l’admiration de ses apôtres, et quelques exemples de sa volonté.  

En premier lieu, la thématique principale évoquée est celle de la religion. L’autrice illustre l’importance de Dieu dans la société de la Nouvelle-France. La piété des colons est manifestée par leurs priorités. Les habitants et surtout les religieuses ont comme priorité de servir Dieu. Cette ferveur est accentuée par ces paroles : « ne [serions-nous] pas heureuses de finir nos vies au service de notre maître […] ». (ligne 98) Dans cette ligne, Marie dit qu’elle et les autres servants de Dieu sont prêts à donner leur vie pour lui. Ceci est un exemple de contraste entre leur société et la présente. Dans ce contexte, les habitants, entourés de la mort, étaient prêts à mourir pour leur colonie et pour leur seigneur. Cela n’est plus la mode dans la société contemporaine. De surcroît, à l’époque, la révérence des habitants pour Dieu est aussi accordée à ceux qui sont hautement placés dans la hiérarchie religieuse.

D’ailleurs, Marie relève le propos de la religion avec ses descriptions des apôtres. Le clergé est révéré. L’idolâtrie de ces personnages est illustrée par leurs descriptions favorables. Par exemple, les mots utilisés pour décrire l’Évêque de Laval mettent en lumière la grandeur de ce poste. Marie le décrit comme étant : « un homme d’un haut mérite et d’une vertu singulière ».  (Lignes 11-12) Cet extrait illustre son statut et son importance à la Nouvelle-France. De plus, l’autrice parle des divers autres personnages religieux, chacun d’eux étant vénéré aussi. Ceci suggère qu’à l’époque le clergé était très haut dans la hiérarchie sociale. Néanmoins, l’autrice utilise ce texte pour faire rappel que Dieu est au sommet de cette hiérarchie avec des exemples de sa volonté.

En d’autres mots, la volonté de Dieu est mise en scène. Marie donne quelques exemples de ce qu’elle croit être la volonté divine. Par exemple, elle suggère que Monseigneur de Laval n’a pas été élu par les hommes, mais plutôt choisi par Dieu : « Ce ne sont pas les hommes qui l’ont choisi ». (lignes 13-14) Elle écrit aussi : « [j’ai] eu un mouvement intérieur que notre seigneur [m’enverrait] du secours. Il l’a fait lors qu’il [était] temps[…] ». (lignes 39-40) Avec ces paroles, Marie fait allusion au fait que l’Évêque était envoyé, par Dieu, pour l’aider. De plus, dans les lignes 86-87, elle mentionne que c’est par la volonté de Dieu qu’ils soient encore en vie, montrant ainsi que les habitants de la Nouvelle-France se croyaient dépendants de leur Dieu.

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