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Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves

Résumé : Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Février 2022  •  Résumé  •  2 913 Mots (12 Pages)  •  354 Vues

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Texte 3 : « la scène d’espionnage » (quatrième partie)

Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, 1678.

Introduction :

La Princesse de Clèves :

- Madame de Lafayette (1634-1693), se situe entre la préciosité et le classicisme

- un roman publié anonymement en 1678.

- A la recherche de l’effet, elle préfère la sobriété qui dévoile une vérité psychologique

- Tension entre la passion et la raison

Structure de l’œuvre :

- Elle est faite d'une intrigue principale et de quatre récits intercalés

Contexte :

- Mme de Clèves en faisant un mariage de raison avec le prince de Clèves, elle rencontre le duc de Nemours dont elle tombe passionnément amoureuse. Mme de Clèves, qui a reçut une éducation basée sur la vertu et l’exemplarité, veut résiste à cette passion. C’est à ce moment du récit qu’elle se retire dans sa propriété et que le duc de Nemours cherche à la retrouver et l’observer.

Problématique :

Comment cette scène contourne-t-elle les interdits de la morale pour laisser toute la place à la passion qui anime les protagonistes de se déployer ?

Mouvement :

a) le duc de Nemours cherche a revoir le Mme de Clèves par tous les moyens (ligne l.1 a l.8)

b) Mme de Clèves laisse transparaitre sa passion dans la solitude (ligne l.9 a l.18)

c) les sentiments du duc de Nemours (ligne l.19 a l.22)

Etude linéaire :

A) le duc de Nemours cherche a revoir le Mme de Clèves par tous les moyens (ligne l.1 a l.8)

(l.1-2) - « Les palissades étaient fort hautes, et il y en avait encore derrière, pour empêcher qu’on ne pût entrer ; en sorte qu’il était assez difficile de se faire passage. »,

- adverbe « fort »

- « encore » les obstacles s’enchaine

- négation « on ne put entrer »

Cela montre la difficulté d’accès pour pénètre le domaine de Mme de Clèves, il faut traverser beaucoup d’obstacle pour y rentrer

(l.2-3) - « M. de Nemours en vint à bout néanmoins », le néanmoins souligne le fait que Mr de Nemours vient de réaliser un exploit en franchissant tous les obstacles. (Cela rappelle les héros chevaleresques qui passent beaucoup d’obstacle pour conquérir leur bien-aimé)

(l.3) - «sitôt qu’il fut dans ce jardin, il n’eut pas de peine à démêler où était madame de Clèves », Mr de Nemours repère très rapidement la princesse de Clèves « sitôt qu’il fut dans le jardin » malgré tous les éléments présent il réussit a « démêler » le lieu pour retrouve son amante

(l.4) –« il vit beaucoup de lumières dans le cabinet » le seul endroit illumine est le cabinet de Mme de Clèves, cela idéalise la princesse en la mettant en avant.

(l.4) –« toutes les fenêtres en étaient ouvertes » les fenêtres ouvertes montrent l’accessibilité de Mme de Clèves pour Mr de Nemours

(l.4-6) –« en se glissant le long des palissades, il s’en approcha avec un trouble et une émotion qu’il est aisé de se représenter », Mr de Nemours veut voir Mme de Clèves sans être remarquée « en se glissant le long des palissades »

En voyant Mme de Clèves le duc est trouble et cela se remarque facilement dans son comportement

(l.6) –« Il se rangea derrière une des fenêtres qui servait de porte », la fenêtre est un objet a travers le quel il est possible d’observer, et pourtant celle-ci sert de porte comme si elle montre l’inaccessibilité de la princesse.

Le duc « se range », il ne veut pas se faire remarque alors il devient un objet qu’on range pour se glisse dans le décors.

(l.7-8) –« Il vit qu’elle était seule ; mais il la vit d’une si admirable beauté, qu’à peine fut-il maître du transport que lui donna cette vue »,

- anaphore de « il vit » souligne le fait que le duc est fascine par la vision qu’il a, c’est a dire celle de Mme de Clèves qu’il idéalise : une hyperbole « une si admirable beauté »

- en voyant Mme de Clèves, le duc n’est plus maitre de son esprit qui part dans un autre monde, il ne métrise plus sa passion

B) Mme de Clèves laisse transparaitre sa passion dans la solitude (ligne l.9 a l.18)

(l.9) –« Il faisait chaud, et elle n’avait rien sur sa tête et sur sa gorge, que ses cheveux confusément rattachés. »,

- la chaleur ressentit est la chaleur que procure l’amour et la passion

- la est érotique « rien sur sa tète et sur sa gorge, que ses cheveux confusément rattachés. », la princesse est seule dans un moment d’intimité.

(l.9) –« Elle était sur un lit de repos », scène érotique, la princesse est une femme charmante

(l.9-10) –« une table devant elle, où il y avait plusieurs corbeilles pleines de rubans ; elle en choisit quelques-uns, et M. de Nemours remarqua que c’étaient des mêmes couleurs qu’il avait portées au tournoi. », parmi plusieurs rubans de différentes couleurs, la princesse choisit ceux des mêmes couleurs que Mr de Nemours lors du tournois, cela relevé que Mme de Clèves aime le duc, elle y porte de l’intérêt et remarque certains détails sur lui. De plus elle pense au duc alors qu’elle est dans sa propriété pour résiste a cette passion, donc elle n’y provient pas, le duc « hante » ses pensées

(l.11-14) –« Il vit qu’elle en faisait des nœuds à une canne des Indes fort extraordinaire, qu’il avait portée quelque temps, et qu’il avait donnée à sa sœur, à qui madame de Clèves l’avait prise sans faire semblant de la reconnaître pour avoir été à M. de Nemours. », Mme de Clèves fait des « nœuds

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