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Léopold Sédar Senghor

Commentaire de texte : Léopold Sédar Senghor. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2022  •  Commentaire de texte  •  2 028 Mots (9 Pages)  •  839 Vues

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Analyse linéaire A New York de Léopold Sédar Senghor

Introduction :

Léopold Sédar Senghor est un poète passionné par la littérature classique mais c’est également un homme politique français et sénégalais. Il a vécu durant tout le XXème, que l’on qualifie de siècle américain. Après la seconde guerre mondiale, durant laquelle il vécut l’épreuve d’être prisonnier de guerre, il commence la rédaction de poèmes regroupés dix ans plus tard dans son recueil Ethiopiques. C’est dans cette ouvrage que l’on peut lire le poème A New York. Dans cette poésie en vers libres le poète chante la ville en deux temps. Tout d’abord, du premier au 11ème vers, il va en faire l’éloge et monter sa fascination. Puis, du vers 11 à la fin du poème, il chante les défauts de la ville. Par cette analyse, nous nous demanderons comment le l’auteur met en tension le thème moderne de la ville et celui, plus classique, de la nature.

Analyse :

V1 :       -«New York !»

                ∟phrase courte → grandeur de NY qui se suffit pour former une phrase

                ∟interpellation → personnification de la ville

                ∟ exclamation → surprise / fascination

        -Fascination également par : -le verbe «confondu»

                                             -l’adjectif «or» (V2) pour qualifier la ville

        -Personnification également par : -le déterminant possessif «ta» dans «ta beauté»

                                                -la métaphore entre la ville et un corps de femme

                                                ∟cela accorde la grâce du corps à la ville

                                                ∟métaphore très utilisé en poésie (notamment par                                                 Baudelaire)

        -Autre personnage qui apparaît avec «j’ai été» : le poète → c’est lui qui ressentait la         fascination)

V3/4 :    -les deux déterminants possessifs «tes yeux de métal bleu, ton sourire de givre» renforce la         personnification

        -«Si timide» → renforcement de la place et des sentiments du poète et également par         «l’angoisse» (V5)

V5:        -le deuxième «si timide» : -crée une anaphore → accentuation

                                        -déstructure le poème par la double possibilité de lecture (soit                                         en suivant la phrase soit en suivant le vers)

V6:      -«yeux de chouette»

                ∟1ère apparition de la nature

                ∟yeux de l’étonnement → fascination

                ∟animal nocturne → vie nocturne de la ville de NY (ville phare des USA et du mode                 de vie américain propagé durant ce siècle)

        -«éclipse du soleil» → opposition ville / nature

V7:       -la lumière est «sulfureuse» donc diabolique puisqu’elle n’est pas celle naturelle du soleil

        -les «fûts» sont «livides» donc terne et sans les couleurs prononcées du Sénégal de         l’enfance de Senghor

        -opposition ville / nature qui se poursuit avec «foudroient le ciel» et les V9/10

V11:      -la conjonction de coordination «Mais» marque un point de rupture dans le poème. Et le         poète place également ce point de rupture dans le temps (à la fin de la deuxième semaine)

                ∟cette rupture est donc très rapide, instantané → vitesse du jaguar (V13)

V14/15:  -phrase qui se poursuit sur les deux vers →

                ∟déstructure le poème par la double possibilité de lecture (soit en suivant la phrase                 soit en suivant les vers) comme au V4/5

                ∟accentue la brutalité de la mort de ces oiseaux → poursuit l’effet de rapidité /                         d’instantanéité des actions

V16:      -la nature revient mais cette fois-ci non pas pour une opposition mais pour une métaphore         entre le rire d’enfant et une fleur

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