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Civilisation et Culture, Senghor

Commentaire de texte : Civilisation et Culture, Senghor. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2013  •  Commentaire de texte  •  1 518 Mots (7 Pages)  •  1 320 Vues

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Il faudrait peut-être lire civilisation et culture de senghor pour saisir la véritable dimension du problématique de l’identité française.

En sociologie, la culture est définie comme "ce qui est commun à un groupe d'individus et comme ce qui le "soude" (Wiki).La langue française devient dès lors, pour appliquer cette définition, partie intrinsèque de la culture et par extrapolation, moteur d’une certaine identité nationale. Cependant, cette carte d’identité française ne se limite pas seulement à la langue de Molière mais aussi à d’autres caractéristiques qui font le charme de la langue française en particulier et de la France en General.

Je m’amusais quand j’étais célibataire et vivant dans des métropoles comme Chicago et New York, de décider d’appeler des amis francophones quand j’étais au supermarché ou dans le métro dans le but de faire de nouvelles conquêtes ; les gens se retournaient à chaque fois, sous le charme et les plus téméraires n’hésitaient pas à engager la conversation dans le but de profiter d’un cours de français gratuit ou d’impressionner leur entourage. Je me rappelle aussi quelques années plutôt, à St louis dans le Missouri, ou j’étais coordinateur pour une organisation d’un programme d’échanges (Loisirs Culturels à l’Etranger) ;mes poulains, des jeunes gens, entre quatorze et quinze ans, aimaient porter des maillots de l’équipe nationale de France de football ( Coq Sportif) ou des t-shirts avec des effigies de la tour Eiffel ou autres symboles français. Ils ou elles faisaient toujours mouche avec le sexe opposé. A l’exception de certaines critiques qui pensent que les français sont snobs, chauvins, pédants, trop romantiques, une bonne partie et je dirai même, le reste du monde considère le français comme la langue d’excellence, du raffinement, de la séduction. Comme mentionnée durant l’introduction, si le monde est séduit par la langue, il est séduit aussi par ricochet par la culture, avec tout ce que cela inclut : la nourriture, la musique, l’histoire, le paysage, etc. mais aussi le pays et ses citoyens, qui sont sensés être la représentation extérieure de cette culture. Le reste du monde s’identifie à cette représentation. Il était troublant d’assister la dernière fois à une démarcation totale des membres de la table ronde a l’idée de s’identifier à une culture, une tradition ou une cuisine française ou européenne en généal. Personne parmi les invités, avec tout le respect que je leur dois, n’a fait montre d’un élan de fierté, d’une euphorie de s’identifier à une culture, a un pays ou des traditions. Qu’en –est-il des colonies françaises d’outre-mer et d’ailleurs ?« On ne peut être plus loyaliste que le Roi », pourrait-on penser ? Malheureusement, et étrangement, il est plus facile de retrouver ce sursaut d’orgueil et de fibre patriotique, de joie de parler français chez ces citoyens de « second class » que chez les français de souche. Par contraste, ces anciennes et existantes colonies françaises démontrent plus d’attachement à cette culture d’emprunt, à cette langue si merveilleuse. Heureusement que le reste du monde continuera à manger du french bread, déguster les bonnes madeleines de Starbucks, ou french fries de chez McDonald, …tant qu’il y’aura un peu de « french » dans le produit ou seulement dans le mot. Il est possible de préserver cet image du français et de la langue à travers le monde ; échangeons en préservant, il y’a plus de gain que de perte et Valery le dit en de meilleurs termes : « enrichissons-nous de nos différences mutuelles. » A l’exception de Mr. Galais à propos de son exemple de la casserole, qui, malgré qu’il ne soit pas un cordon bleu, régalait ses amis américains qui dévoraient la casserole ou le fromage, pour sûr, juste parce que cela sonnait français, je n’ai pas été convaincu par beaucoup de français que j’ai fréquenté ici aux Etats-Unis que l’identité française soit une réalité, sinon une priorité. Je rappelle juste en passant, qu’au-delà du caractère amusant de mes frasques a la française, j’étais emporte par un élan de fierté et d’orgueil. Paradoxalement, bien qu’originaire d’un pays colonise par la France, j’aime la culture française et j’aime la langue française et je revendiquerai cet héritage à chaque fois que l’occasion se pressente ; si je dois être son ambassadeur et son avocat, « so be it ».

La mondialisation est une réalité, on ne peut le nier. Les peuples et sociétés n’auront pas le choix de se cantonner dans leur petit monde à l’abri d’influences culturelles et économiques ; ils seront appelés à échanger, à donner, à recevoir ; ils perdront certaines habitudes et traditions mais en acquerront d’autres, de bonnes et de mauvaises. Il est tout juste important de rappeler, pour paraphraser l’« enracinement et ouverture » de Senghor, qu’il est possible d’obtenir le meilleur des deux mondes, à savoir conserver sa culture et ses traditions et s’ouvrir à l’extérieur.

C'est un mode de pensée et d'action : une certaine manière de

poser les problèmes et d'en chercher les solutions. Encore une fois,

c'est une communauté spirituelle: une noosphere autour de la

terre. Bref, la Francophonie, c'est, par-delà la langue, la civilisation

française; plus précisément, l'esprit de cette civilisation, c'est-à-dire

la Culture française. Que j'appellerai la francite.

Je le rappelle avant d'aller plus avant, la Francophonie ne

s'oppose pas; elle se pose,

...

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