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Les liaisons dangereuses vas

Commentaire de texte : Les liaisons dangereuses vas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Février 2016  •  Commentaire de texte  •  1 309 Mots (6 Pages)  •  744 Vues

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        Pierre Choderlos de Laclos est un militaire et écrivain français, issu d'une famille de la petite noblesse. Il est du mouvement des Lumières tout comme Voltaire. Les Liaisons Dangereuses est un roman épistolaire qui est publié en 1782. A Paris, Cécile de Volanges s'adresse à son amie, Sophie, restée au couvent. Elle lui décrit ses journées où elle n'a pas d'autres obligations que de rejoindre sa mère à des horaires précis. Puis elle évoque son possible mariage et la situation cocasse qu'elle a vécue avec le cordonnier, pensant qu'il s'agissait de son futur époux. Ainsi, quel(s) visage(s) de l'innocence offre ce texte ? Pour répondre à cette question nous verrons dans un premier temps une ouverture de roman qui coïncide avec une entrée dans le monde et dans un second temps une lettre qui fait sourire aux dépens du personnage.

  1. Une ouverture de roman qui coïncide avec une entrée dans le monde :

        A)     Une lettre simple : Cécile écrit au fur et à mesure qu'elle vit les événements, sans                         penser         à l'image qu'elle va donner d'elle :

  • Cécile est restée une petite fille, elle écoute et obéit, mais elle ne parle pas et ne conteste rien : éducation reçut au couvent. Champ Lexical de la parole → ligne 13 «  m'a dit » ; ligne 15 « elle me dirait » ; ligne 23 « on ne m'a encore parlé » ; ligne 28 « me fait dire » ; ligne 46 « comme a dit Maman ». + le champ lexical du devoir qui est tout d'abord d'obéir à sa mère ainsi qu'à son mari plus tard → ligne 14 « qu'il suffisait que je fusse » ; lignes 15 à 16 « je devrais » ; ligne 21 « je ne dois » ; lignes 25 à 26 « qu'une Demoiselle devait ».
  • Beaucoup de goût pour les choses futiles = extase de connaître des choses simples → ligne 11 « je t'écris à un Secrétaire très joli » ; ligne 10 « j'ai une chambre ».
  • Cécile est quelqu'un qui ne fais jamais rien → lignes 18 à 19 « qu'il ne tiendrait qu'à moi d'être toujours sans rien faire ».
  • Elle ne sait pas comment s'occuper intelligemment (sens de l'ironie) → lignes 21 à 22 « Il n'est pas encore cinq heures ; je ne dois aller retrouver Maman qu'à sept : voilà bien du temps, si j'avais quelque chose à te dire ! ».
  • Après quatre ans passé au couvent, elle ne reconnaît que les parures de Tanville. Cécile est jalouse. Elle est superficielle et envieuse. → lignes 6 à 8 « la superbe Tanville aura plus de chagrin à ma première visite, où je compte bien la demander, qu'elle n'a cru nous en faire toutes les fois qu'elle est venue ».

        B)     Du couvent à sa nouvelle vie :

  • On a une impression de liberté chez Cécile car celle-ci correspond clandestinement avec Sophie → lignes 56 à 57 « PS : Je ne sais par qui envoyer ma Lettre : ainsi j'attendrai que Joséphine vienne ».
  • Elle a un changement de comportement : Cécile devient cachottière, elle peut cacher des choses à sa mère. On sait que c'est dans ce tiroir qu'elle cachera sa correspondance avec Danceny → lignes 12 à 13 « où je peux renfermer tout ce que je veux » ; elle est très attachée à sa petite personne → ligne 10 « à moi » ; ligne 11 « dont je dispose » ; ligne 12 « dont on m'a remis la clef »;ligne 17 « j'ai ma harpe, mon dessin » ; ligne 19 « qu'à moi »;ligne 24 «  pour moi ».
  • Cécile est enfermée, surveillée par sa mère → lignes 13 à 16 «Maman m'a dit que je la verrais tous les jours à son lever; qu'il suffisait que je fusse coiffée pour dîner, parce que nous serions toujours seules, et qu'alors elle me dirait chaque jour l'heure où je devrais l'aller joindre l'après-midi ».

        La vie ennuyante de Cécile de Volanges la maintient dans sa naïveté et l'amène à paraître         ridicule lors de sa rencontre avec le Monsieur en noir.

  1. Une lettre qui fais sourire aux dépens du personnage :

        A)    Le portrait d'un personnage naïf : Cécile de Volanges :

  • Vivacité du style de Laclos qui met des récits dans ses lettres. Joséphine laisse croire à Cécile de Volanges que le monsieur vient pour elle, mais comme elle ne connaît rien à la vie, à l'extérieur du couvent, celle-ci croît à une demande en mariage = ressemble à une pièce de théâtre.  → lignes 25 à 27 «Cependant Maman m'a dit si souvent qu'une Demoiselle devait rester au Couvent jusqu'à ce qu'elle se mariât, que puisqu'elle m'en fait sortir, il faut bien que Joséphine ait raison » : Cécile ignore qui est l'homme et pense que c'est son futur époux.
  • Joséphine, la femme de chambre connaît l'identité de ce monsieur et se moque de la naïveté de Cécile.
  • Caractère émotif → ligne 30 «la main me tremble et le cœur me bat ».

        B)    Scène de comédie avec Cécile comme personnage ridicule :

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