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Les deux coqs et l'aigle, Esope

Dissertation : Les deux coqs et l'aigle, Esope. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  24 Octobre 2020  •  Dissertation  •  990 Mots (4 Pages)  •  617 Vues

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« Les deux coqs et l’aigle » d’Esope

Cette fable d’Esope est écrite en prose; elle est très brève et simple comparé à celle de Jean de La Fontaine.

« Les deux coqs » Jean de La Fontaine

. Cette fable, inspirée de celle d’Esope, est écrite en vers. Les types de vers sont très diversifiés (hétérométrie); La Fontaine alterne vers brefs et longs afin de divertir son lecteur, apporter de la variété à son texte, et éviter la monotonie.

Il utilise un vocabulaire riche et soutenu, le texte est assez complexe. Jean de la fontaine cherche alors une certaine connivence, (complicité intellectuelle) avec les lecteurs du XVIIe siècle.

. Ici, de nombreuses références sont faites à la guerre de Troie (dans L’Iliade écrite par Homère):

- Hélène de Troie (v.9)

- Le Xanthe (v.5) —> fleuve qui coule près de Troie, qui selon une légende a été rougi par le sang des bataille

C’est en fait une réécriture de cette guerre, parodiée. Jean de La Fontaine mélange humour (combat de coq) et genre sérieux (épopée, genre épique).

. Cette fable exprime un effet de revers de fortune, et utilise une registre didactique.

. Les deux premiers vers présentent la situation initiale, plonge le lecteur directement dans le début du récit, en apportant une grande vivacité au texte, notamment grâce à l’arrivée de l’élément perturbateur dès le vers 1.

. Le vers 2 représente la conséquence de l’arrivée de l’élément perturbateur du vers 1. Il est rythmé par le présentatif « voilà », qui apporte un effet d’accélération comique. Le mot « guerre » permet la transition du monde animal vers le monde humain.

.Dès le début du vers 3, une rupture est faite entre l’univers de la basse cour (v.1, v.2) avec l’apostrophe « Amour », qui montre un contraste comique entre l’épopée et cet univers de basse cour.

.V.5 a 10:

Afin de réaliser une explication linéaire, il faut, dans un premier temps trouver le fil directeur; ici, c’est la parodie du genre épique.

La Fontaine joue majoritairement sur une amplification, qui se manifeste par :

- L’utilisation en grande partie du passé simple, qui est le temps du récit.

- Un lexique élevé: « la Gent qui porte crête », une périphrase comique, qui a pour effet d’anoblir ce texte

- «  Le bruit » qui signifie ici la rumeur, la gloire

- Le comique (le spectacle)

- « Nos coqs », familiarité qui installe une complicité avec le lecteur (connivence)

On peut dire que le V.5 est un vers qui relève de la tragédie, par :

- Une hyperbole (« sang des dieux »): la voyelle « an » est reprise ce qui amène un écho sonore, une assonance.

- Une antéposition du GN « sang des dieux » qui apporte un registre élevé afin de mettre en relief l’hyperbole.

- Une allitération en T et D pou évoquer le choc des deux guerriers .

- Une succession de mots monosyllabiques, qui apporte une distorsion (parodie). —> cacophonie

D’apparence, on pourrait croire que ce vers relève du style élevé, or, il manque de fluidité, ce qui montre encore une fois que ce style, ce genre est ici parodié.

. V.11 à 19:

Retraite du vaincu

. V.11:

Le vaincu est au devant de la scène —> revers de fortune (repris d’Esope)

. V. 12:

Anaphore « amours », qui sera mis en évidence au vers suivant

—> montre l’importance de l’amour dans le récit et relève de la littérature précieuse et de la tragédie.

.

...

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