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Les Fleurs de Mal: l'ennemi

Dissertation : Les Fleurs de Mal: l'ennemi. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Décembre 2017  •  Dissertation  •  692 Mots (3 Pages)  •  855 Vues

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La section Spleen et idéal des Fleurs du Mal de Baudelaire met en valeur un monde idéaliste, mais qui se traduit par la souffrance, l’ennui, l’impuissance et l’angoisse d’exister. Le poème L’Ennemi se réfère au temps et à la météorologie pour décrire l’ennui traversé par Baudelaire. En effet, l’ennui est représenté par les saisons et il serait à l’origine de l’angoisse du poète.

En premier lieu, la météorologie à un sens particulier au poète. Durant toute la durée de l’œuvre, chaque strophe représente une saison particulière. Parmi les trois des quatre saisons, la transition entre l’été, l’automne et l‘hiver a un sens négatif pour Baudelaire, le désespoir. L’été est représenté par << un ténébreux orage, / Traversé çà et là par de brillants soleils >> (v.1 et 2). La jeunesse de Baudelaire vacille entre la lumière et l’obscurité, mais l’obscurité est dominante, car dans cette antithèse métaphorique de la nature, il est aussi accompagné par << le tonnerre et la pluie >> (v. 3) qui donne une tristesse par la météo. Cela se traduit par son << jardin [restant] bien peu de fruits vermeils. >> (v. 4) En personnifiant jardin, sa jeunesse aboutit par une tristesse profonde en concluant avec peu de résultats. Ensuite, l’automne est déclaré par << voilà que j’ai touché l’automne des idées >> (v. 5). Baudelaire emploie l’adverbe voilà pour introduire une constatation. Le poète évoque une litote en utilisant la saison d’automne pour empêcher d’utiliser la vieillesse. Il propose que ses idées commencent à vieillir et il doit capter ses idées avant qu’elles ne périssent. D’autre part, l’écrivain essaye de trouver de l’espoir dans ce désespoir : << Il faut employer la pelle et les râteaux / Pour rassembler à neuf les terres inondées, / Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux. >> (v. 6 à 8) Impuissant en se dépersonnalisent avec le pronom il, l’écrivain symbolise son ouvrage en utilisant des outils de jardinage remettre ses idées à neuf. Dans un monde de chaos, il métaphorise des tombeaux comme s’il se rapprochait lentement de la mort. Ensuite, Baudelaire essaye encore de trouver de l’espoir : << et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve >> (v. 9). Il idéalise en utilisant le verbe rêver pour trouver des fleurs nouvelles dans les terres inondées. Le poète essaye de retrouver son esprit de créativité dans cette mélancolie. En fin de compte, l’ennemi évoque l’ennui par le désespoir et l’idéaliste essaye de retrouver son esprit par les fleurs nouvelles.

En deuxième lieu, après les minces espoirs que Baudelaire aurait essayé d’échapper, le temps l’angoisse et le rattrape en étant personnifier : << - Ô douleur! ô douleur ! Le Temps mange la vie >> (v. 12). À partir de ce moment, le poète ne peut plus faire machine arrière, car le Temps est comme une faucheuse qui sollicite la mort. La <<douleur !>>, étant répétée deux fois, évoque une profonde souffrance, le spleen. Dans le même ordre d’idée, l’ultime ennemi de Baudelaire est finalement décrit : << Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le cœur / Du sang que nous perdons croît et se fortifie ! >> (v. 13 - 14) Dans cette destruction dramatique du corps par l’ennui, le sang se durcit et <<ronge

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