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Les Femmes et le secret

Commentaire de texte : Les Femmes et le secret. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2020  •  Commentaire de texte  •  987 Mots (4 Pages)  •  796 Vues

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LES FEMMES et le SECRET-

Il s’agit de la fable 6 du livre VIII paru en 1678 ; la problématique d’ensemble concerne le fonctionnement de la rumeur. La fable est inspirée du Moyen-Age, de l’humaniste italien du XVe siècle, ABSTEMIUS. On aurait ici une fable plutôt misogyne , alors que ds d’autres apologues, La Fontaine fait l’éloge de la femme ! La pièce se déroule en 3 actes.

VERS 1 à 4 : annonce de la comédie.

Nous relevons 3 octosyllabes et un décasyllabe (vers 2) qui insiste –par son allongement- sur la difficulté à garder un secret. Dès le premier vers, « tant » l’adverbe est mis en relief car sous accent. Au vers 2, « Dames » paraît rendre honneur à la gente féminine or, dès le vers 4, nous lisons « femmes »….et au vers 5, « la sienne » qui a le sens d’-épouse. Dc le substantif « dame » est une SYLLEPSE : c’est un jeu stylistique car le mot a deux sens différents, un sens plutôt élogieux, puis un sens dépréciatif.

ACTE I- vers 5 à 15- ce qui se produit la nuit et intervention du narrateur aux vers 14 et 15.

• Il faut relever ds ce premier acte DEUX SCENES> d’abord les exclamations du mari, puis l’événement.

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• Au vers 5, le verbe « éprouver » signale que, dès le départ, le mari rend sa femme victime et l’enjambement du vers 5/6 « s’écria » montre la familiarité de la situation (on est là très proche de la prose). Ds cet acte I, on relève 2 alexandrins, un octosyllabe (vers 7), 3 alexandrins (qui correspondent au dialogue), puis 2 octosyllabes (vers 11 et 12) et le retour à l’alexandrin (vers 13).

• Ds les vers 6 et 7, les exclamations et interrogations créent un SUSPENSE. La réponse à la question « qu’est-ce cela ? » tarde à venir. L’alexandrin, vers 6, et l’octosyllabe, vers 7, insistent sur la souffrance endurée. Or, a/ si l’épouse était compatissante, elle aurait pitié ! et b// si elle était intelligente, elle ne croirait pas son mari !! >> nous en déduisons que cette femme est stupide et méchante .

• Vers 8,9,10-Ns avons 3 alexandrins qui sont une réponse à la question « quoi ? » et la promesse que demande l’époux à sa femme ( jurer de ne rien dire).

Rythme du vers 8= 6( 1+5) /2/4- quoi est un contre-accent >> la surprise du mari est totalement feinte et l’enjambement sur le vers 9 « oui le voilà » permet d’accentuer le côté incroyable du fait .

Vers 9= 6/6 avec coupe à l’hémistiche > insistance sur les caractéristiques de l’œuf et injonction au silence.

Vers 10- 6/6 : le mari réaffirme son autorité. Le premier hémistiche « on m’appellerait poule » est une forme de prolepse puisque nous allons découvrir un schéma de tromperies réciproques (duperies).

• Vers 11,12, 13- … il s’agit de l’intervention du narrateur après le passage concernant le discours rapporté au style direct. « neuve » a le sens d’-inexpérimentée > connotation ironique. Les deux octosyllabes donnent l’image ironique d’une femme crédule (cf

Le champs lexical de la « CREDULITE » > « neuve, crut la chose, peu fine.. ». Au vers 13, « promit ses grands dieux » elle se réfère

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