Lecture analytique Le Rapport de Brodeck, Phullipe Claudel

Lecture analytique

Le rapport de Brodeck , Phillipe Claudel

Amorce : “je ne suis pas un homme, je ne suis rien” Jean-Paul Sartre

Problématique : Comment l'auteur, grâce aux contrastes, rend-t-il compte d'un épisode traumatisant vécu par Brodeck ?

1) L’enfer

A - Une descente en enfer

Répétition de “au bout” = pour montrer, prévenir qu’il n’y a rien après

Portail en fer forgé = entrée des enfers

“portail d’un parc ou d’un jardin d’agrément” ; “guérites peintes de rose et de vert pimpant” --> beau en extérieur

Gardes --> comparaison avec cerbère, le chien gardant la porte des enfers= le portail

“crochet de boucherie” --> première apparition de la mort + prisonnier pendu avec pancarte “je ne suis rien”

Des corneilles = oiseaux de présage et de mauvais augure

B - Un infernal quotidien

Utilisation de mots pour parler de la durée : “tous les jours”, “trois secondes”, mais le temps s’écoule lentement

Les prisonniers passent leur temps à attendre : “nous attendions” est répété plusieurs fois

Adverbes “longtemps”, “lentement”

Une cérémonie qui s’éternise “ les parties s’éternisaient”

Des soldats sans empathie, ils jouent le futur pendu aux dés ou aux cartes et le gagnant choisi sa victime qui est alors désigné par “Du” . Il y a un rituel, le prisonnier choisi doit dépendre le pendu, creuser une fosse et l’enterrer, puis enfiler la pancarte = humiliation

Prisonniers ressentent “bonheur laid” --> heureux d’y avoir échapper mais peur car demain tout recommence

2) La mangeuse d’âmes

A- Un monstre caché dans la beauté

La femme du directeur : Die Zeilenesseniss , elle est jeune et belle, elle est décrite par Brodeck comme étant d’une “inhumaine beauté” .

Elle est blonde, les joues rouges, fraîche, elle sent bon le savon, la crème.

Blonde + un enfant dans les bars = stéréotype de la race aryenne

Les prisonniers ne peuvent la regarder sous peine de mort

Comportement monstrueux, après avoir réveillé son enfant, elle regarde la scène avec un

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