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Le roman et récit du moyen âge au XXIème siècle.

Commentaire de texte : Le roman et récit du moyen âge au XXIème siècle.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Octobre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 958 Mots (8 Pages)  •  685 Vues

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[pic 1]

Nom de famille (naissance) :

(Suivi s’il y a lieu, du nom d’usage)

Huffschmitt

Prénom(s) :

Mérian

N° candidat :

(11 caractères)             

000000000000

(les numéros figurent sur la convocation.)

N° d’inscription :

001

(3 caractères)

Né(e) le :

 06 / 09/ 2004

Concours / Examen :

Baccalauréat général

Epreuve : Français  écrit

Matière :

Français

Session :

2021

                                Commentaire : Le roman et récit du moyen âge au XXIème siècle.

                                                                -21FRGEME1


                                                        

Georges Perec est un auteur ayant vécu au XXème siècle. Il s’inscrit donc dans un contexte où des mouvements et des courants tel que le surréalisme où l’absurde prédominent. D’une part le surréalisme avec comme chef de file des auteurs tel que André Breton où les arts s’ouvrent à la fantaisie, où les auteurs s’émancipent des règles et des modalités pour s’ouvrir à leur imagination et à leurs rêves. D’autre part l’absurde où des auteurs tel que Albert Camus à travers son roman : l’étranger s’interroge sur la place de l’individu dans sa routine et dans son quotidien avec comme principale figure de comparaison Le Mythe de Sisyphe où ce dernier est amené à pousser une pierre pour le restant de ses jours. Dans l’extrait présenté, nous pouvons apercevoir ce caractère à l’absurde ; les protagonistes sont en effet plongés dans une routine dont ils ne trouvent pas moyen de s’émanciper et doivent donc subsister dans cette dernière.  Par ailleurs, nous pouvons remarquer que l’intrigue de l’œuvre est contemporaine à l’auteur : cette dernière à en effet lieu dans le début des années soixantes tandis que l’auteur l’écrit en mille-neuf-cent-soixante-cinq. Bien que n'appartenant pas au mouvement du même nom , cela dénote d’un certain réalisme :  de plus que Georges Perec appuie ses propos sur de nombreuses descriptions ainsi que sur un environnement réel en l’occurrence :  Paris durant les années soixante .  On y trouve également un attrait au registre didactique : à travers ses personnages, l’auteur informe le lecteur sur la situation de plusieurs de ses contemporains. mais aussi au registre pathétique : les personnages sont décrits à travers une situation qui suscite la pitié du lecteur,  ainsi qu’au registre épidictique : l’auteur dresse tout au long de l’extrait une critique sur divers éléments qui caractérise les biens des personnages.

Nous pouvons alors nous interroger sur les éléments et procédés utilisés par l’auteur pour démontrer que face à leur situation : les  désirs des personnages s’opposent à leur  volonté d’une part ; par  les éléments matériels  qui caractérise cette  situation, ainsi que  les causes qui definissent cette dernière et enfin par l’expression de leurs désirs démesurés .

Nous pouvons voir en premier lieu que l’auteur insiste sur des éléments péjoratifs mais modifiables,  dans un premier temps par la litote « des arrangements judicieux auraient sans doutes été possibles » qui sous-entend alors que les éléments dont disposent les personnages sont mal entretenus par ces derniers,  cela est également souligné par le champ lexical de la médiocrité « mal utilisé » «  trop gros »  «  nullité de leurs actions réelles »  « grossières », « disgrâcieuses » «  sales » . l’auteur insiste également  sur la désuétude de certains éléments « table de chêne, un peu branlante, achetée aux puces » démontrant ainsi du matériel usé et  de seconde main, «  incrusté de baguettes de cuivres, dont plusieurs manquaient » indiquant un aspect là-aussi usé, de mauvaise augure. Georges Perec fait aussi référence au désordre des lieux appuyant ainsi sur le fait que l’appartement soit décrit comme ‘’exigu’’ «  les livres s’emplilaient sur les deux étagères en bois sale » « se traduisait en vingt-quatre heures oar un désordre ». cette insistance sur l’état et l’agencement des biens des personnages justifie l’usage du registre pathétique : cela permet à l’auteur de montrer au lecteur que les protagonistes se trouvent dans une situation péjorative.

Cependant, l’auteur ne se contente pas seulement d’énumérer les aspects négatifs des lieux : il indique aussi des éléments positifs avec les termes juxtaposés «  propre, net, ingénieux, chaleur amicale ambiance sympathique » indiquant le champ lexical du bien être  et y suggère des pistes d’amélioration de part les citations : « une cloison pouvait sauter », « un meuble trop gros pouvait être avantaguesement remplacé, une série de placards pouvait surgir » mais également par l’accumulation gradative «  repeinte, décapée, arrangée avec quelque amour » qui démontre alors que ces améliorations ne peuvent s’effectuer que par un cheminement d’actions. L’auteur utilise alors un ton épidictique : il critique en effet la disposition et l’état des biens.

Cela remet ainsi en question l’hypothèse selon laquelle la situation des personnages vient à leurs dépends et ouvre la réflexion sur les conséquences des faits et gestes des protagonistes face à  leur situation.

        En effet, au-delà d’une question d’agencement et d’entretien, l’auteur relève des causes propres au pyschisme des personnages, notamment à travers la syndecoque  :  «  le cœur n’y était pas » : le cœur définissant alors l’expression des sentiments des protagonistes démontre alors un manque de volonté, de plus que le terme de «  nullité » associé aux actions des personnages démontre l’attitude passive des ces derniers caractérisée de manière concrète par la citation «  Il leur fallut dix mois pour remplacer un cordon de rideaux » où les six mois représentant ici un temps conséquent viennent s’opposer à l’action dérisoire de « changer un cordon de rideau » .  On remarque par ailleurs un certain obscurantisme dans la pensée des personnages n’arrivant pas à quantifier leurs désirs, cela se ressent notamment à travers l’antithèse «  ils ne pensaient qu’en termes de tout et de rien ». leur pensées est donc reliée à ces deux extrémités qui s’opposent et dont le juste milieu leur est visiblement inconnu.

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