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Le feu, Barbusse

Commentaire de texte : Le feu, Barbusse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Juin 2018  •  Commentaire de texte  •  749 Mots (3 Pages)  •  3 383 Vues

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Commentaire Le Feu de Henri Barbusse

Intro :

La Première Guerre mondiale a marqué les esprits de nombreuses personnes. La plupart de ceux qui y ont survécu reviennent avec un traumatisme si fort, que pour certains l'écriture est le seul moyen d'extérioriser leurs émotions. C'est le cas de Henri Barbusse, un écrivain français prolatérien, qui nous fit part de son expérience personnelle sur le champ de bataille dans Le Feu, publié en 1916. Dans ce second chapitre, l'auteur décrit la vie dans les tranchées. Ce roman de guerre, considéré comme l'une des œuvres majeures concernant la Premiere Guerre mondiale, remporta le prix Goncourt en 1916. Nous verrons en quoi le témoignage réaliste de Barbusse nous montre les horreurs de la guerre. On étudiera premièrement les conditions de vie difficiles des soldats puis nous verrons comment ils arrivent peu à peu à saturation.

I- Des conditions de vie difficiles

1) Un décor désastreux

2) Une mauvaise hygiène

3) La violence et la menace de la mort

Henri Barbusse montre à travers ce texte les conditions difficiles dans lesquelles lui et les autres soldats vivaient.

Premièrement, les tranchées sont présentées comme un endroit effroyable. La première et troisième personne du singulier sont utilisées pour montrer le point de vue interne du narrateur. L'auteur utilise le présent et de longues phrases afin de faire une description du décor, qui n'est fait que de fossés « On distingue de longs fossés en lacis où le résidu de nuit s'accumule. » (l.1) et de boue : « Le fond en est tapissé d'une couche visqueuse » (l.2). Les hommes vivent dans le froid, ils sont « emmitouflés à la manière des populations arctiques. », comme le montre l'énumération : « Lainages, couvertures, toiles à sac, nous empaquettent, nous surmontent, nous arrondissent étrangement. ». En plus de la météo, les soldats vivent sans cesse dans le bruit, ils n'ont aucun répit. On retrouve de nombreux termes se référant au champ lexical du chaos tel que « avec bruit » (l.3), « des espèces d'ours qui pataugent et grognent » (l.7), « Les coups de fusil, la canonnade. » (l.15) ou encore « ça crépite ou ça roule, par longues rafales ou par coups séparés » à la ligne suivante.

De plus, ces conditions épouvantables ne permettent pas aux soldats d'avoir une hygiène correcte. Les odeurs sont omniprésentes dans les tranchées, elles font parti du quotidien des soldats. Ceux-ci sont obligés de faire leurs besoins tous au même endroit, ce qui se fait ressentir dans toute la tranchée, comme le montre la comparaison à la ligne 5 : « Les trous eux-mêmes, si on s'y penche en passant, puent aussi, comme des bouches. ». Les soldats s'enterrent dans ce mélange de boue, de cadavres, d'urine et d'excréments sans jamais pouvoir se laver.

Enfin, dans un contexte de guerre, la menace de la mort est toujours présente. Seulement, les conditions effroyables dans lesquelles vivent les hommes et la violence à laquelle ils sont confrontés augmentent les

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