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Le feu : Barbusse (1916)

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Par   •  19 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  1 769 Mots (8 Pages)  •  1 827 Vues

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Synthèse textes

Le feu : Barbusse (1916)

Champ lexical de la destruction très développé. Le titre du roman, le feu, est omniprésent dans cet extrait. Barbusse nous donne comme un tableau des enfers. Il y a des références à la mort : « cadavre », « nappe de sang ».

Il y a une double énonciation. En effet le narrateur décrit la scène en utilisant le pronom « je ». Cependant le narrateur désigne aussi le groupe auquel il appartient par le pronom « on ». Ce pronom plus général désigne la mêlée du champ de bataille dans laquelle se trouve le narrateur. Il désigne des milliers de soldats pris au piège du champ de bataille et qui resteront anonymes mais salués pour le bravoure.

Le passé composé et l'imparfait prédominent dans ce texte. Le passé composé désigne une action dont on évoque le souvenir, ici un souvenir très dur. L'imparfait, désigne une action qui a duré un certain temps qui s'est répétée, pour rappeler l'omniprésence de la mort pendant la guerre.

Ce passage témoigne des violences extrêmes du champ de bataille, la tension, l'angoisse des soldats.

Critique horreurs de la guerre + mémoire

Voyage au bout de la nuit : Céline (1932)

Jugement du narrateur, à la fois témoin et acteur de la guerre, sur un colonel puis sur le chaminement de la guerre. Ponctuation très marquée, nombreux points d'interrogation, d'exclamation, de suspension.

Le point d'exclamation ; « nous étions jolis ! » insiste sur le caractère désespéré de la « croisade apocalyptique » du narrateur qui qualifie surement son engagement dans l'armée.

Il y a un effet de gradation, la guerre est montrée de plus en plus violente (ma frousse devint panique, déchaînés, détruire, croisière apocalyptique). Le narrateur insiste sur des nombres impressionnants pour créer une impression de masse.

Le colonel est animalisé, il est comparé à un monstre, à un chien enragé. Cela insiste sur la cruauté de cet homme et plus précisément de tous les chefs de guerre.

Critique de la guerre + chefs.

La guerre de Troie n'aura pas lieu : Giraudoux (1935)

Grand contraste entre la guerre, terrible et la discussion des deux chefs. La veille du conflit, il se rencontrent « dans quelque innocent village », « au bord d'un lac », « dans l'angle d'un jardin ». Lors de cette discussion, les chefs sont pris de sentiments humains totalement contraires à la guerre. L'adverbe « pourtant » introduit le fait que la guerre éclate malgré cette discussion si humaine. La guerre est qualifié d'inéluctable, rien ne peut l'empêcher.

Au début le narrateur semble être omniscient, il décrit un le cas général de toute guerre. Cependant, on apprend que ce même narrateur est un chef de guerre et qu'il dialogue avec son ennemi. La dernière phrase résume la guerre : « le privilège des grands, c'est de voir les catastrophes d'une terrasse. ». Les chefs envoient des hommes à la mort tandis qu'eux ne touche pas aux armes. Cette critique pourrait s'appliquer à de nombreux domaines. La critique de la guerre se fait ici de l'intérieur.

Critique des chefs par les chefs

Les Misérables : Victor Hugo (1862)

Termes très précis pour décrire le déroulement de la bataille « carrés », « infanterie », « cuirrassiers »...

Alternance entre les deux armées, nombreux détails sanglants : « les baillonnettes s'enfonçaient dans les ventres ».Nombreuses hyperboles pour insister sur l'horreur inhumaine  de la scène. La bataille est comparée à un volcan, à la foudre. La dernière phrase laisse penser à un combat mythologique. Il y a une dimension épique de la scène. Comme dans la mort du roi Tsongor, la description suggère à la fois l'horreur et la beauté de la guerre.

Horreur et beauté de la guerre

Extrait de Voyage au bout de la nuit.... Céline (1932)

Le narrateur, Ferdinand Bardamu est à la terrasse d'un café et un régiment alors qu'un régiment passe dans les rues. Il a l'enthousiasme du départ à la guerre. La guerre est associée dans ce texte à quelque chose de plaisant et divertissant. Un grand défilé de colonels avec de la musique et beaucoup de patriotes a été organisé. Bardamu pense partir vers quelque chose de très agréable. Il pense être admiré par tous en partant à la guerre. Les civils leur poussent des encouragements. Puis, au fur et à mesure que le texte progresse, on assiste à un retour à la réalité. Bardamu se retrouve seul avec les autres soldats, sans aucun enthousiasme. L'ambiance n'est plus du tout la même. Mais il est déjà trop tard, car il ne peut plus repartir. Ainsi, on assiste à ce retour à la réalité dans le passage "Il s'est mis à y avoir moins de patriotes [...] et puis encore de moins en moins et puis plus du tout d'encouragements, plus un seul, sur la route. [...] La musique s'est arrêtée". La tension est devenue beaucoup plus forte, les soldats ne sont plus là pour s'amuser mais pour essayer de survivre. Ainsi par cet incipit, Bardamu met en avant le contraste entre l'enthousiasme à l'arrière et la réalité du départ à la guerre.  Le héros est ici un peu naïf.

Critique de la réalité de la guerre

Article paru dans le Gils Blas : Maupassant

M de Moltke est un maréchal prussien, selon Maupassant, « massacreur de génie ». Ce dernier considère la guerre comme renforçant l'honneur, la vertu et empêchant les gens de tomber dans le plus ideux matérialisme. Maupassant expose ses réflexions, ils donne des exemples et conclue plusieurs fois par : « voilà ce qu'on appelle ne pas tomber dans le plus hideux matérialisme ». Un lecture non attentive laisserait penser que Maupassant est un fervant défenseur de l'idéologie de Moltke. Mais il n'en est rien, les exemples qu'il arguments qu'il énonce permettent, au contraire de critiquer M de Moltke par l'ironie. Cependant, ses dernieres phrases dénoncent clairement l'activité des généraux qualifiés de « fléau » du monde.

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