"Le conte et l'apologue sont-ils, comme le miroir du pèlerin dans le texte de Cazotte, des "invention(s)" qui permettent de voir le monde "tel qu'il est" ?

Faustine

Cadet

1G4

                                                                    Dissertation

Sujet : "Le conte et l'apologue sont-ils, comme le miroir du pèlerin dans le texte de Cazotte, des "invention(s)" qui permettent de voir le monde "tel qu'il est" ?

Jacques Cazotte, né le 7 octobre 1719 à Dijon et mort guillotiné à Paris, est un

littéraire français. Il est connu pour ses oeuvres nottament "Aventure du pèlerin" en 1763. Ce texte est un apologue car c'est un récit bref et fictif qui cherche à faire passer une leçon et à faire réfléchir le lecteur. Ce texte met en scène un roi naïf, persuadé que ses courtisants l'aiment, le respectent et un pèlerin qui connait les hommes. Peut-on dire que le conte et l'apologue sont, comme le miroir du pèlerin dans le texte de J.Cazotte, des "inventions" qui permmettent de voir le monde "tel qu'il est" ? Ce que revient à se demander si les contes et apologues ont pour but de nous divertir par leurs inventions ou de nous ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure. Nous verrons dans un premier temps le conte et l'apologue qui cherchent à nous divertir par des inventions, puis dans un second temps nous verrons qu'ils nous ouvrent les yeux sur le monde.

Ce texte cherche à nous divertir car tout d'abord c'est un conte, on a le présence

d'un pèlerin qui représenter comme le personnage de la sagesse et qui est donc fictif, il va jouer un rôle très important dans l'histoire.

À la fin du conte, dans l'extrait que nous étudions, le pèlerin ouvre les yeux au roi  sur la fourberie ou l'insincérité de ceux qui l'entourene

Ce conte philosophique est avant tout un récit d'apprentissage dans la mesure où il  met un scène un jeu de rôles. On peut même dire un double jeu. Le conte affiche une dissymétrie, en exhibant  deux comportements opposés : celui du vagabond et du roi Roger, dans leur quête de soi, et les autres protagonistes dans leur fuite devant eux-mêmes. En effet, le Roi tire des leçons du piège qu'il a tendu à ses courtisans, à son ministre ainsi qu'à sa  maîtresse, et permet au lecteur de tirer plusieurs enseignements de cette histoire. 

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