Le Paradis perdu, Baudelaire

Notes exposés[pic 1]

Le Paradis perdu

De Baudelaire

• L’enfance :

Baudelaire, même dans les phases les moins optimistes de sa vie, ne croyait pas que l’enfance fût un paradis tout à fait perdu. En effet, il a tout de même évoqué le souvenir de l’enfance heureuse (avant le remariage de sa mère).

Baudelaire l’a évoqué dans « Moestra et errabunda » qui signifie « triste et vagabonde » en Latin.

Ce poème, est adressé à Agathe. Elle ne semble être là que pour éliminer l’idée contradictoire de solitude au « paradis » car, pour Baudelaire, la solitude équivaut à l’impossibilité d’un paradis. 

La joie avec laquelle l’enfant absorbe la forme et la couleur alors que l’homme a les nerfs solides ; l’enfant les a faibles. Le rapport entre l’océan et l’enfance dans « Moestra et errabunda » est montrée par l’emplois des mots du champs lexical de l’enfance pour parler de l’océan : « virginité, le cœur se noie, console, grondeurs, chanteuse, berceuse » ; et inversement pour les mots appartenant aux champs lexicaux de l’océan : « bleu, clair, profond, vert… ».

L’homophonie entre "mer" et "mère" sous-entend l’assimilation de l’océan à l’enfance : on peut ressentir à travers les termes "console", "berceuse", "chanteuse" (qui s’appliquent à l’océan)

L’océan et l’enfance sont unis dans un même désir : quitter la ville pour l’océan comme au vers 11 ("Emporte-moi, wagon ! enlève-moi, frégate ! ") afin de retrouver son enfance.

   La notion de paradis perdu peut à volonté mettre l’accent sur le premier mot ou sur le deuxième. Pour que le poème puisse élaboré sa fine mélancolie, il fallait que la question restât sans réponse. Il est évident que Baudelaire et Agathe dans les trois premières strophes nous le montrent. Ils sont plongés dans la détresse quand ils regardent la rive émerveillée de l’enfance.

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