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La mort du roi Tsongor, Laurent Gaudé

Commentaire de texte : La mort du roi Tsongor, Laurent Gaudé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  529 Mots (3 Pages)  •  874 Vues

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Mathis VERDIER                                                                                                                                                        1°07

        Ce texte est un extrait du livre « La Mort du roi Tsongor » écrit par Laurent Gaudé et publié en 2002. Deux chefs de clans, Sango Kerim et Kouame, s’affrontent depuis longtemps avec leurs armées, dans une guerre meurtrière pour obtenir la main de Samilia, la fille du roi Tsongor, mais aucun d’eux ne l’emporte, alors pour faire cesser les combats, ils ont fait une proposition à Samilia. Dans cet extrait on peut alors sous-entendre cette proposition et découvrir la réponse de Samilia. Alors, pourquoi peut-on dire que Samilia fait part d’héroïsme et de tragisme ? On s’intéressera alors dans un premier temps à son côté héroïque et dans un second temps à son côté tragique.

        Tout d’abord, Samilia montre que c’est une femme courageuse en commençant son monologue par « Vous voulez ma mort », l3, sans ponctuation, tels qu’un point d’exclamation ou d’interrogation, pour montrer dès le début qu’elle ne ressent aucune émotion particulière mais au contraire qu’elle veut en quelque sorte s’affirmer. « Soit. Tranchez-moi la gorge », l4, « Allez », l8, ici en utilisant l’impératif, elle s’adresse directement aux deux chefs de clans pour montrer qu’elle n’a pas peur de se confronter à eux. Elle veut aussi, par une autre forme de courage, mettre les deux chefs sur le fait accompli « qu’un homme du rang se présente et fasse ce que son chef n’ose faire. », l5, elle provoque enfaite ces deux prétendants ou anciens prétendants, pour montrer encore une fois qu’elle n’a pas peur de les affronter. Son courage est encore mis en évidence par le fait qu’elle montre qu’elle n’a pas peur de la mort « tranchez-moi la gorge », l4, «  Allez », l8, « Qu’un d’entre vous marche sur moi et que tout s’achève. », l8. Tout cela, peut mettre en avant un champ lexical, celui de la mort. Cependant, elle refuse de se donner la mort « jamais je ne retournerai le couteau contre ma chair. », l25/26, car elle dit ne pas vouloir faire comme son père, se donner la mort, un acte considérer comme étant lâche, mettant encore une fois en évidence son sang-froid, son courage.                                                                                                

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