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La mort de Liboko, Laurent Gaudé

Commentaire de texte : La mort de Liboko, Laurent Gaudé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2017  •  Commentaire de texte  •  1 555 Mots (7 Pages)  •  7 767 Vues

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Laurent Gaudé est un écrivain et dramaturge français né à Paris en 1972. Auteur à succès, ses romans lui ont déjà rapporté plusieurs prix littéraires dont le Goncourt en 2004 pour Le Soleil des Scorta. Principalement connu pour ses romans, c’est pourtant à la scène que cet ancien élève de lettres modernes, auteur d’une thèse sur le théâtre contemporain, consacre une bonne partie de sa carrière littéraire.

Publié en 2002, La Mort du roi Tsongor est un récit épique et tragique. Dans une antiquité imaginaire, le roi Tsongor s’apprête à marier sa fille, Samilia, au prince Kouame. Cependant, un deuxième prétendant, Sango Kerim vient réclamer Samilia en vertu d’un serment prêté jadis. La guerre éclate alors, sanglante et absurde. La famille Tsongor se divise et le camp de l’un des prétendants va faire le siège de la ville de Massaba.

Dans l’extrait que nous allons étudier, Liboko, l’un des frères de Samilia, se retrouve face à une armée nommée les cendrés, un combat acharné sans suit et mènera a son décès.

Vous m’avez demandé de répondre à la question : Comment la mort de Liboko est-elle représentée ? En quoi cette mort est-elle tragique ?

Pour cela nous verrons dans un premier temps qu’on a là un combat épique et dans un second temps un personnage tragique.

I. Un combat épique

a/ Ce texte relate une bataille qui est le premier mot de l’extrait avec un champ lexical du combat omniprésent notamment par le biais des sensations auditives « les cris » ligne 1, « les appels à l’aide » ligne 2, « le cliquetis des armes » ligne 3.

Cette bataille est racontée au passé simple « ruèrent » ligne 5, « éventrèrent » ligne 6, « écrasèrent » line 7 à alternance faible de l’imparfait « tuaient » ligne 10, « se battait » ligne 17 ce qui permet de montrer la vivacité des actions.

Renforcer aussi par le nombre important de verbe d’action qui s’enchainent rapidement « perça », « sectionna » ligne 16, « transperça », « défigura » ligne 17.

La vivacité du combat est rendue par la rapidité de l’enchainement des phrases courtes et qui contiennent un minimum d’information : « Soudain, il suspendit son bras. Un homme était à ses pieds. Là. A sa merci. Il pouvait lui fendre le crâne mais ne le faisait pas. Il resta ainsi. Le bras suspendu. Un temps infini » ligne 20 à 25.

Le combat prend une dimension collective, l39-40-41, grossissement épique ( liboko seul face a une 50ene de cendrés).

C’est la prise d’une ville assiégé par une porte « la porte de la Chouette » ligne 5. Cette porte est symbolique car si les ennemis rentre par cette porte la bataille est perdue (exemple : référence la prise de Troie).

Le registre épique est sous-entendu par les amplification et hyperboles « lui fendre le crâne » ligne 21, « écrasa le visage » ligne 27, « son visage était un cratère de chair » ligne 30/31. Ce combat extrêmement violent et à mort, est souligné par le champ lexical de la mort et de la violence « blessés » ligne 1, « cadavre » ligne 4, « éventrèrent » ligne 6, « écrasèrent » ligne 7, « éventrant » ligne 19, « fureur » ligne 19, « frapper » ligne 25, « abattu » et « s’effondra » ligne 29.

b/ les combattants cruels

Les combattants semblent n’éprouver aucunes craintes de la mort et sont animés par la fureur l19 jamais assouvie comparaison nombreuses pour les caracteriser :

On remarque de nombreuses comparaisons hyperboliques, les cendrés sont comparé à des ogres « comme des ogres » (quelque chose de merveilleux) ligne 5, à des géants « face à de tels géants » ligne 8. Cette amplification provoque une panique dans la ville de Massaba.

Liboko est comparé a un démon l16, déchainés aux pouvoirs surhumains, rien ne semble lui résister. Il tue sans pitié, et ses victimes sont totalement dechicté.

Orios devient lui aussi un monstre, l28 : le terme grognement a une connotation animal, il incarne ici le guerrier qui ne recule devant rien pour défendre son honneur. Il est dominé par la fureur et la rage. L30-31 le visage de liboko, methaphore qui signale la violence du coup.

Ce combat épique est centré autour d’un personnage entre un homme et un groupe. Homme doté de force spectaculaire « Il perça des ventres, sectionna de membres. Il transperça des torses et défigura des hommes » ligne 16-17 : amplification avec les pluriels. C’est un vrai héros épique possédant une force hors du commun.

TR : Liboko est présenté à travers ce combat……

II. Un personnage tragique

Liboko est un personnage tragique dans le sens littéraire du terme car il suscite terreur et pitié.

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