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Roi tsongor, Laurent Gaudé

Commentaire de texte : Roi tsongor, Laurent Gaudé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mars 2017  •  Commentaire de texte  •  803 Mots (4 Pages)  •  2 128 Vues

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Commentaire littéraire

        Laurent Gaudé est un romancier et également un dramaturge, né en 1972. Il a obtenu le prix Goncourt des lycéens et le prix des libraires avec « La Mort du roi Tsongor » en 2003. Et en 2004, il est lauréat du prix Goncourt pour son roman « Le Soleil des Scorta1 ». Nous nous intéresserons ici plus amplement à un extrait de son livre « La Mort du roi Tsongor ». Cette extrait se situe au chapitre IV, au milieu de la guerre opposant Sango-Kerim et Kouame, pour la main de Samilia, fille du Roi Tsongor. Le roi Tsongor s’était donné la mort pour éviter cette guerre, mais la guerre était inévitable . Dans cette guerre, le fils aîné de Tsongor ainsi que Liboko se rallièrent à Kouame alors que Danga lui décida de soutenir son ancien ami, Sango Kerim. Les deux camps se livrèrent une bataille sans pitié.

Nous nous demanderons en quoi ce récit est-il dramatique. En première partie, nous montrerons que ce passage nous propose le récit d’une bataille épique puis dans un second temps nous analyserons la dimension tragique du personnage de Liboko.

Laurent Gaudé amplifie la guerre grâce à l’emploi du champ lexical de la terreur, très présent dans ce passage « cris » «hurlements» « armes » « cadavres » « panique » « tuaient »… L’auteur utilise également plusieurs verbes d’actions liés à la guerre tels que « éventrèrent » « écraisèrent » «  tuaient » « transperça », qui viennent ne faire qu’un avec le champ lexical. Un climat de terreur est mis en place « des cadavres cloqués gisaient au pied des murailles », tout cela est amplifier dès le début « et à nouveau, ce furent les cris ». Ce n’est donc pas la première fois que la ville de Massaba est envahie par une tel panique.

Laurent Godé compare les guerriers à des ogres « les cendrés se ruèrent sur la porte de la Chouette comme des ogres ». Par cela, l’auteur veut exagérer la taille de ces guerriers pour montrer que rien ne peut leur résister, qu’ ils sont invincibles, « ils étaient une cinquantaine mais rien ne pouvait leur résister ». Il insiste sur le fait que les cendrés sont peu mais qu’ils restent imbattable, « à de tels géants » il effectue encore une référence a la forces de ses guerriers épiques par cette comparaison. Malgré tout cela l’auteur nous raconte que « Liboko, comme un démon se rua sur l’ennemi ». Il compare Liboko à un démon, un guérier enragé. Malgré l’ampleur de la force que Gaudé donne aux cendrés, il nous montre par une hyperbole, « La rage illuminait son visage », que la colère de Liboko n’a pas de limite.  Personne ne peut le terrifier ni même les cendrés.

Par cela, le lecteur est immergé dans ce récit épique.

Nous pouvons noter une rupture du récit par l’utilisation de l’adverbe « soudain » qui vient arrêter Liboko dans sa colère ultime, l’auteur coupe l’action pour faire place à un passage important du récit. « Il suspendit son bras »,il marque une pause dans cette élan de meurtre impitoyable. Sango Keri était désarmé, inoffensif, Liboko pouvait le tuer. « il resta un temps infini » ,Gaudé utilise une hyperbole pour insister sur la durée de  cette action, pour insister sur l’hésitation du personnage. Ce personnage pourtant rempli de rage devient un personnage émotif  « il sourit doucement », cela crée  donc un contraste. Liboko combattait contre le Sango-Kerim qui voulait la guerre à Massaba et non pas contre le Sango-Kerim qui avait pendant si longtemps été son amie.

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