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La critique socioculturelle par le biais de l’entreprise

Fiche : La critique socioculturelle par le biais de l’entreprise. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2023  •  Fiche  •  810 Mots (4 Pages)  •  211 Vues

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Exercice 4.6 Le contexte

Thème : la critique socioculturelle par le biais de l’entreprise

1. a) Yumimoto signifie « les choses de l’arc » (p. 13), ce qui marque le gigantisme de l’entreprise.

b) « ce lieu de torture, où je subissais chaque jour des humiliations absurdes, où j’étais l’objet de tous les mépris » (p. 72). Pour Amélie-san, l’entreprise est devenue un endroit où elle souffre du rejet des autres ; elle qualifie cet endroit d’« enfer », de « géhenne ». Elle le compare au paroxysme de la souffrance en parlant de l’enfer, tout comme elle a associé celui qui la fait souffrir, M. Omochi, au diable.

2. a) 1) (p. 9) le gigantisme de l’édifice : « Loin, très loin, il y avait la ville ».

2) (p. 10) la complexité de l’entreprise et la quantité de sections et d’employés : « d’innombrables et immenses salles », « des hordes de gens ».

3) (p. 15-16) le gigantisme du pouvoir économique : « l’une des plus grandes compagnies de l’univers », « L’argent chez Yumimoto dépassait l’entendement humain ».

b) « les systèmes les plus autoritaires suscitent, dans les nations où ils sont d’application, les cas les plus hallucinants de déviance » (p. 70-71). L’auteure dénonce une faille dans le système japonais. Tout en l’accusant d’être un système totalitaire, elle suggère que toute oligarchie, au lieu de maintenir le conformisme, provoque la marginalité par excès de rigueur.

3. a) Selon l’auteure, les Japonais sont victimes de l’essor économique du Japon, qui a exploité à leur détriment la fidélité et le respect qu’ils vouaient jadis à leur empereur. Aujourd’hui, l’entreprise les exploite. L’auteure rejoint en cela la perspective apportée par les photographies de Guttenfelder. Pour elle, les Japonais sont « des victimes sacrifiées sur l’autel d’une divinité dépourvue de grandeur et de mystère » (p. 124).

b) Bien que la figure de style décrivant les employés soit hyperbolique, les notions de fidélité et de respect de la hiérarchie sont vraisemblables par rapport au contexte de l’entreprise japonaise, où le contrat de travail est plus moral que juridique (le bushido).

4. – (p. 40) « Ce pragmatisme odieux est digne d’un Occidental. » Cette réplique souligne le mépris de M. Omochi pour le côté pratique des Occidentaux, sous-entendant par là qu’ils préfèrent l’efficacité au respect des autres.

– (p. 55) « Au Japon, ce genre de personnes n’existe pas. / Qui songe à contester la supériorité japonaise ? » Fubuki laisse entendre qu’au Japon il n’y a jamais d’em-ployés incompétents étant donné que tout le monde se dévoue corps et âme à son travail.

– (p. 60) « Y a-t-il beaucoup de… gens comme vous dans votre pays ? » Les points de suspension dans cette réplique laissent entendre le mépris de Fubuki, voire la désolation vis-à-vis des limites intellectuelles occidentales.

– (p. 87) « Ces Blancs se rendent-ils compte qu’ils sentent le cadavre ? » D’une part, le terme « Blancs » différencie nettement les Occidentaux des Orientaux ; le fait de désigner les Occidentaux par leur

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