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« Je crois ce que je vois »

Synthèse : « Je crois ce que je vois ». Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Janvier 2020  •  Synthèse  •  1 089 Mots (5 Pages)  •  1 828 Vues

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Le corpus mis à notre disposition a pour thème principal « Je crois ce que je vois ».

Il est constitué de six documents: trois textes et trois documents iconographiques. Le premier document est une photo de Victor Jorgensen, s’intitulant « Le baiser du marin », il a été publié en 1945. Le second document est un texte ayant le mérite sujet que le document 1, « Le monde a admiré cette photo. Nous aurions dû nous inquiéter » de Slate, est paru en 2012. Le troisième et le quatrième document sont également liés. Le troisième est une une du Daily Mirror, 2014. Le quatrième, est une interview d’Alain Korkos, dans « Le daily Mirror et le ver de terre ». Le cinquième document de Laurent Abadjian intitulé « La Japonaise qui a fait le tour du monde » est un texte publié en 2011. Et enfin, le dernier document est une bande dessinée de E. Guibert, F. Lemercier, D. Lefèvre, intitulé « le Photographe ».

Ce corpus interroge sur la fiabilité des images qui nous sont transmise. Afin de répondre à cette interrogation nous verrons dans un premier temps que oui les images sont fiables, puis qu’au contraire, elles sont parfois détournées.

De nos jours, les images sont utilisées pour tout et dans tout: les médias, les livres, les publicités, les bandes dessinés.. Elles génèrent des informations et apportent des supports aux écrits. Comme nous le montre le document 5, le texte de Laurent Abadjian. L’article démontre qu’il n’y a pas de détournement de sens. Une photo a connu un réel succès suite à « son accessibilité dans la presse ». La photo évoque bien la catastrophe naturelle qui a dévasté une partie du Japon. Ces photographies de catastrophes naturelles sont utilisées pour capturer l’instant, toucher le lecteur et l’affecte des spectateurs. Elles ont également pour rôle de témoigner sur l’histoire. On veut faire prendre conscience de la tragédie qui a un lieu, informé le monde entier. L’article met en avant le fait que « l’image rend la représentation d’un tel cataclysme possible ». (ligne 29) C’est image est vraie, « on y retrouve la dualité qui fait la force des images de news : sa fragilité, sa vulnérabilité cohabitant avec la catastrophe » (l44,45,46). Cette photographie n’est donc pas modifiée et ne provient pas d’un contexte opposé. Elle est vraie, et transmet l’histoire.

Tout comme le document 5, le document 6 est également très fiable. Cette bande dessinée témoigne l’histoire, rend compte d’une vérité. Aucune image n’est détournée. Ce document est fiable et à un rôle informatif. La bande dessinée raconte l’histoire d’un photo journaliste au services de « Médecins sans frontières » qui est envoyé en Afghanistan lors de la guerre avec l’URSS. Le photo journaliste a retranscrit lui même son aventure dans des vignettes. Cette bande dessinée est un témoignage de son parcours en Afghanistan. Les illustrations sont réelles et exposent une situation de guerre. Elles ne sont pas détournées.

Mais toutes les images ne sont pas fiables. A en croire le document 1, la représentation d’un marin qui embrasse une infirmière a l’air très vrai. Cette vision idéale de l’amour est mise en évidence par la posture des « amoureux » et leur rôle d’héros de la guerre. Mais quand on se penche sur le doucement 2, on comprend très rapidement que

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