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Les grandes voies de la poésir

Cours : Les grandes voies de la poésir. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2013  •  Cours  •  682 Mots (3 Pages)  •  753 Vues

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Les grandes voies de la poésie :

La poésie, généralement associée à la lyre, accorde une place prépondérante à la dimension esthétique du langage et à sa musicalité. Souvent conçue comme l'art de faire des vers, elle a vu ses formes varier jusqu'au poème en prose ou encore le calligramme.

v Poésie lyrique : vise à l'expression des sentiments (souvent sentiments personnels du poète qui peuvent cependant prétendre à une universalité). Le poète est alors concentré sur son ressenti (voir Du Bellay, et Musset ; cette poésie correspond parfois à l'image du poète « exilé », reclus dans sa tour d'ivoire). Les grands thèmes : la mort, l'amour, le temps, le voyage

v Poésie engagée : associe travail sur le langage, la musicalité et l'harmonie à une dénonciation, une accusation. Le poète, au cœur de son temps, peut ainsi user d'une parole médiatrice pour dénoncer des travers et chercher à faire évoluer l'humain, à transformer le monde. (voir Eluard, Prévert, Paz, Celaya mais aussi Hugo ou Godel).

v Poésie centrée sur elle-même et sur le Beau. Perspective de « L'art pour l'art » rencontrée chez les Parnassiens (Gautier, Banville). La poésie se voit alors coupée de toute idée d'utilité.

v Poésie didactique : la poésie peut se mettre au service de la pensée et chercher à véhiculer les acquis de savoir (on rencontre cette poésie au XVIII° notamment).

v Poésie ludique : se concentre sur la fonction poétique du langage, cherche à explorer les jeux de langage. Cette poésie est souvent laboratoire du langage avec lequel elle s'amuse. (voir notamment certains poèmes de Prévert mais aussi de Michaux).

Il reste évident qu'un même texte peut conjuguer plusieurs visées.

II - Les fonctions du poète :

De Platon aux sociétés africaines, les poètes ont souvent mauvaise réputation et suscitent la méfiance. Platon voulait d'ailleurs les bannir de sa société idéale. On disqualifie souvent l'activité poétique et le poète se voit écarté de la sphère sociale.

On a longtemps pensé que le propre et la grandeur du poète était de se détourner de l'utilité immédiate et de refuser l'engagement social. C'est ainsi que les Parnassiens, théoriciens de l'art pour l'art, ont affirmé que l'œuvre d'art doit se suffire à elle-même. Le poète, technicien de la beauté vise la perfection d'une forme difficile, vaincue par son travail d'artisan des mots et du langage (on peut parler de religion de l'art). Mais c'est sans doute oublier que l'art est aussi un phénomène social !

v Poète messager divin : selon la tradition, le poète est l'héritier d'Orphée (médiateur du sacré et voyant privilégie). Prêtre d'Apollon, inspiré par les Muses, au chant de sa lyre il sait ravir les esprits, les apaiser. Grâce à son pouvoir de divination il peut déchiffrer l'invisible et accéder à l'univers des idées. On retrouve des traces de cette conception chez les Poètes de La Pléiade et chez les Romantiques, à ceci près que ces derniers font de ce poète mage

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