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Incendies, scène 31 - Wajdi Mouawad : l'entrée en scène de Nihad -

Fiche : Incendies, scène 31 - Wajdi Mouawad : l'entrée en scène de Nihad -. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2019  •  Fiche  •  1 402 Mots (6 Pages)  •  4 645 Vues

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L’ENTREE EN SCENE DE NIHAD, MOUAWAD

Wajdi MOUAWAD est né au Liban mais se réfugie en France puis au Québec pour fuir la guerre civile. Il est l’auteur d’Incendies, une tétralogie, dont la structure est littéraire et comporte quatre parties et inspiré d’une tragédie grecque puisque Mouawad à une dette envers Sophocle. Cette  pièce qui relate le parcours de deux jumeaux qui, à la mort de leur mère, découvre l’histoire de leur famille complexe en déchiffrant le passé de leur défunte mère. Dans l’extrait étudié, Nihad entre en scène tardivement pourtant c’est le fils qu’à eu Nawal à 15ans  et aussi  un personnage clef car il est en objet de différentes quêtes : celle de Nawal et celle des jumeaux. Ici, WM nous livre le portrait de cet homme déshumanisé.

I) Un personnage en pleine action 

-abondance de didascalies (= indication scéniques) avec fonction kinésique (qui porte sur les mots  les déplacements, gestes)

-l’image qui nous est donné de cet être : un tueur 

1)  Un tueur 

-Enchaînement rapide et méthodique des actions : anaphore des verbes qui appartiennent au champ lexical de la tuerie : « tirer » « recharger » « viser »… ce qui accentue nos propos.                                    -En plus on remarque des ellipses du pronom pers. = accentue la rapidité et en fait une machine à tuer

-phrases courtes qui donnent une impression de rapidité.                                                                                                         -des adv. de temps « soudain », « très rapidement », « d’un coup » donnent le rythme de l’action 

2) Un prédateur 

-définit par les didascalies prennent l’apparence du récit :          

                                                         -Situation initiale : il chante

-Situation finale : « il revient »  jusqu’ à « au sol »

-Péripéties marquées par les vb d’actions et les adverbes de temps 

-or, ce récit donne l’image d’un prédateur à l’affût de sa proie : « soudain son attention est attiré par qqch au loin ». Cette phrase montre que Nawal a des capacités de l’ordre animale, pas humain (le « flaire »/ instinct), elle a des sens ultra développés ¨+ pas de précisions sur la chose qui l’a attiré

-Nihad est comparable à un fauve comme un fauve il tire les cheveux de la proie «  il amène sa proie dans sa lanière ». Pour lui, la proie n’est pas humaine.

3) la courbe du franc-tireur

-L’écriture des didascalies locatives est cinématographique car il y a un aspect visuel. La scène est très visuelle. Elle met en valeur la verticalité « en haut d’un immeuble » et renvoie à une scène de film d’action (un snipper en haut d’un immeuble)

-zoom sur Nihad (comme avec un cameraman) : personnage qui est cadré de près dans ses actions (+ les actions sont soutenues par une bande de son (1 objet zoomés on parle de « modèle 1980 » en plus « il a laissé son walkman »)

-on peut parler de focalisation externe au sujet de l’enchaînement de ses actions. C’est comme si un caméraman filmait une télé réalité, un documentaire.

Donc c’est une scène très visuelle avec une gestuelle précise du tueur.

 

II) Un dialogue faussée 

1) Rapport de force 

Dominant

Dominé

-Nihad : aimé, debout

-moquerie : commentaire intellectuel «  c’est la phrase la plus bête »

-très à l’aise, fier

-L’homme : blessé

-prière : « je vous en prie » et «ne me tuez pas »

-(impératif + émotions « ! »), hésitations « … »

C’est une situation de supériorité : l’un est à la merci de l’autre

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