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Imagination 17eme siecle

Dissertation : Imagination 17eme siecle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Avril 2021  •  Dissertation  •  1 184 Mots (5 Pages)  •  613 Vues

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Sujet : Vous vous demanderez si les fables ne sont que des écrits lyriques dans lesquels se déploie l’imagination.

Le 17eme siècle est une période de très grands changements du point de vue culturel. La culture française rayonne en Europe, dans tous les domaines, appuyée par la création d'Académies : la littérature, les arts, les sciences.  Des auteurs tels que Jean de la Fontaine ou Fénelon écrivent alors des histoires, allégations inventées de toutes pièces qui prennent le nom de fables. Ces dernières ont alors pour objectif de divertir et de plaire notamment grâce à l’imagination. Cette même imagination qui, a cette période, est perçue comme maitresse d’erreur et de fausseté (par des philosophes comme Descartes). Il ne faut pas oublier qu’elles permettent également de contourner la censure (l’imagination se met alors au service d’une pensée politique). Par conséquent, on peut se demander si ces fables ne sont que des écrits lyriques dans lesquels se déploie l’imagination. Pour répondre à cette problématique, nous verrons dans un premier temps comment l’imagination est mise au service de la fable puis nous essaierons de voir de quelle manière les fables sont des récits qui permettent d’instruire.

Axe 1) L’imagination au service de la fable

  1. La crainte et le désir, moteurs de l’imagination

Fables de jean de la F

Axe 2) Les fables, des récits qui permettent d’instruire

  1. Des morales qui apportent une réflexion aux lecteurs

Les aventures de Télémaque

« je me sers des animaux pour instruire les hommes »

« l’apologue est composé de deux parties dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ». Et il précisait : « Ce corps est la fable ; l’âme, la moralité ».

Image et imagination dans les fables de La Fontaine - Persée (persee.fr)

Récit et moralité dans les Fables de La Fontaine | Annabac

Axe 1) L’imagination au service de la fable

  1. La crainte et le désir, moteurs de l’imagination

Les fables sont en effet des écrits lyriques ( des œuvres qui laissent beaucoup de place a l’expression des sentiments de l’auteur ) dans lesquels se déploient l’imagination. Celles de Jean de la Fontaine nous le montre totalement. Tout d’abord, elles ne se résument pas si facilement puisque notre auteur revendique justement leur diversité : « j’ai jugé à propos de donner à la plupart de celles-ci un air et un tour un peu différent de celui que j’ai donné aux premières, tant à cause de la différence des sujets, que pour remplir de plus de variété mon ouvrage ». Leurs points en commun sont la crainte et le désir.

Tout d’abord, la ruse est utilisée pour manipuler le système cognitif de la victime en le piégeant par une image illusoire. C’est souvent une image verbale que manie le trompeur pour déclencher l’imagination de son allocutaire dont il excite les passions qui vont le pousser à agir impulsivement à son détriment, tombant alors dans le piège tendu. Or dans l’univers des Fables, ces passions sont essentiellement la crainte et le désir.

La crainte

C’est précisément par la frayeur que Pascal, dans le fragment cité plus haut, choisit d’illustrer les ravages de l’imagination par l’exemple de la planche au-dessus du précipice emprunté aux Essais de Montaigne (II, 12) : Le plus grand philosophe du monde sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n’en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer17. En s’appuyant sur cette passion solidement enracinée dans le pauvre cœur des hommes, il est dès lors facile pour le trompeur de faire jouer l’imagination délirante de sa victime qui se représente elle-même l’image de sa frayeur ce qui, en paralysant toute action, la conduit sûrement à la mort. C’est ainsi que la Chatte joue sur l’imagination de ses deux voisines, l’Aigle et la Laie, de en conservation suscitant une : peur réciproque qui inhibe leur instinct de conservation

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