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Français Analyse de texte sur L'illusion comique de Corneille

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Par   •  1 Novembre 2022  •  Analyse sectorielle  •  568 Mots (3 Pages)  •  424 Vues

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L’illusion comique de Corneille 1635,Acte, Scène 6

  1. PRIDAMENT :

Adieu je vais mourir, puisque mon fils est mort.

Interjection « Adieu » qui symbolise la fin pour Primadant. C’est du présent qui à une valeur de future « je vais mourir » sert à accentuer la fatalité et la tragédie.

 Il y une proposition circonstancielle introduite par « puisque » qui montrent les liens entre le père et le fils.

  1. ALCANDRE :

D’un juste désespoir l’effort est légitime,

Et de le détourner je croirais faire un crime.

Utilisation du présent et du conditionnel pour faire une hypothèse. Utilisation du champ lexical de la justice avec : « légitime » et « crime » qui montre la froideur de Alcante avec Pridamant.

  1. ALCANDRE :

Oui, suivez ce cher fils sans attendre demain,

Mais épargner du moins ce coup à votre main :

Ce sont des phrases déclaratives qui poussent Pridament à se suicider.

  1. ALCANDRE :

Laissez faire aux douleurs qui rongent vos entrailles,

Et, pour les redoubler, voyer ses funérailles.

On voie que « douleurs » est au pluriel, ce qui montre que Pridamant ne soufre pas que de la mort de son fils et que son fils est très froid envers son père alors qu’il est en deuil.

  1. On tire un rideau et on voit tous les comédiens qui partagent leur argent.

Révélation de l’illusion grâce au tirer de rideau.

C’est une didascalie qui introduit la supercherie théâtrale à Primadant et aux spectateurs.

  1. PRIDAMENT :

Que vois-je ! Chez les morts, compte-t-on de l’argent ?

ALCANDRE :

Voyez si pas un d’eux s’y montre négligent !

PRIDAMENT :

Je vois Clindor, Rosine, ah ! Dieu !quelle surprise !

PRIDAMENT :

Je vois leur assassin, je vois sa femme et Lise !

Exclamation de Primadant  qui montre sa surprise.

« Chez les morts, compte-t-on de l’argent ? » C’est une phrase interrogative qui traduit l’incompréhension de cette scène par Primadant.

Il y a une répétition du verbe voir avec ligne 9 « Que vois-je », ligne 12 « Je vois » qui accentue le sentiment, ligne 11 « Je vois Clindor » Cela nous faite comprendre qu’il est devenue spectateur et qu’il n’est plus acteur.

 

  1. PRIDAMENT :

Quel charme en un moment étouffe leurs discords

Pour assembler ainsi les vivants et les morts ?

  1. ALCANDRE :

Ainsi tous les acteurs d’une troupe comique,

Leur poème récité, partagent leur pratique.

  1. ALCANDRE :

L’un tue et l’autre meurt, l’autre vous fait pitié,

Mais la scène préside à leur inimitié ;

A travers Alcandre, Corneille définit même la tragédie, mettant en relief les deux composants de la tragédie de la terreur «tue», «meurt» et la «pitié».

  1. ALCANDRE :

Leurs vers font leur combat, leur mort suis leurs paroles,

Et sans prendre intérêt en pas un de leurs rôles,

Cette illusion théâtrale montre le chiasme qui enferme l’illusion théâtrale dans le cadre de la parole : « Leurs vers font leur combat, leur mort suit leurs paroles »

  1. ALCANDRE :

Le traître et le trahi, le mort et le vivant

Se trouvent à la fin amis comme devant.

Les antithèses «traître», «trahi», «mort» et «vivant» montrent que le théâtre est magique car il peut créer tout et son contraire.

  1. ALCANDRE :

Votre fils et son train ont bien su par leur fuite

D’un père et d’un prévôt éviter la poursuite ;

  1. ALCANDRE :

Mais tombant dans les mains de la nécessité,

Ils ont pris le théâtre en cette extrémité

  1. PRIDAMENT : Mon fils est comédien !

La désapprobation de Pridamant qui s’exclame «Mon fils comédien !»

Montre le mépris de la vieille société aristocratique à l’égard des acteurs.

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