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Fiche de révision : "La ville" de Saint John Perse

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Par   •  19 Février 2019  •  Analyse sectorielle  •  1 038 Mots (5 Pages)  •  2 294 Vues

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La ville

Saint John Perse, 1904

INTRO : St.J Perse est un poète né en Guadeloupe, qui apprécie le mouvement en général et c’est pourquoi il est un grand amateur de voile. Dans ses œuvres, on perçoit son goût pour le mouvement, le changement en effet, il écrit des poèmes irréguliers, en prose pour les dynamiser et l’aère avec la ponctuation. Au contraire, il déteste la ville qui est pour lui un endroit figé et défavorable aux relations humaines. Son recueil « Images à Crusoé » de 1904, permet ainsi au poète de critiquer la stérilité de la ville grâce au personnage de R.C, qui dans ses poèmes est de retour en Angleterre. Ce personnage semble très proche de l’auteur puisque lui aussi rejette la ville et regrette son île. Dans le poème « La ville », la ville semble d’autant plus répugnante qu’elle est fortement contrastée par les images nostalgiques et joyeuses de l’île.

La ville, un monde artificiel et étrange

  1. Création humaine insensible

- différents aspects de la laideur : ville + gens (leurs défauts)

- « un peuple très suspect »  hyperbole accentue la méfiance envers les habitants urbains

- « fumée »*2  ville incohérente et pas homogène

- « hospice » → là ou les gens attendent la mort, en construisant, les gens pensent à la mort, ultime étape pourtant déjà présent et la mort préoccupe les gens, elle est toujours présente

- « quartier des matelots » → à ne pas fréquenter, boivent bcp, plus de reflexion, ils sont guidés par la folie

- « cours de police » → ordre, implique rapport de force, violence, crimes

- « chiens errants » → absence de liberté, sans but, privés d’objectif

- « chatte malade » → féminine, mais vieille et pas en forme

  1. Juxtaposée à l’île

- poème divisé en 2 parties : la 1ere pejorative = ville, etudié du v.1 au v.19, et la 2eme méliorative = ile,

- “ville” et “ile” → sonorité voisine, rapprochés par les sons mais pas par les réalités : ville = stérilité, enfermement, monde artificiel dominé par l’homme, vieux, mourant, sale, souillé, corrompu, décrepitude, hostile ≠ île = fecondité, liberté, au cœur de la symbiose entre mer-ciel, monde homogène, naturel, pur

- ile = présence ≠ ville = bcp de monde, mais solitude

- comme autre contraste avec la laideur de ville : les enfants qui « siffle » → joyeux + assonance en « i », + gai, montre qu’il faut être enfant (naïf) pour ne pas se rendre compte de la laideur du monde

Une image de décrépitude

A. La misère et la mort inhérents à la ville

- « ardoise couvre leur toiture » → pronom montre que le R.C pas inclus dans les citadins, n’appartient pas au groupe, comme si il était tjrs un habitant de l’île + « tuile » → artificiel, minéral = sans vie

- « leur haleine » métonymie car hommes sont dans la ville et ils sont aussi corrompus qu’elle

- v.3 phrase nominale sans verbe = pas de vie, images figées, sans action

-  « abattoir » mort fait partie intégrante de ville + « fade »« aigre »« pressés » →H fatigués, malades, vieux, puants

- « toute ville ceint l’ordure » → généralisation, personnification, aspect humain mais répugnant, s’entoure de détritus, synecdoque de la ville pour habitants, mais la ville = les habitants

- « fumée »*2 → ≠ aspects de celle ci, habitants = êtres inconsistants et fantomatiques

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