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Exposé Sur la civilisation

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Par   •  3 Décembre 2018  •  Dissertation  •  2 317 Mots (10 Pages)  •  4 207 Vues

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INTRODUCTION

L'interférence de certains facteurs culturels dans l'évolution des peuples africains constitue parfois un des obstacles majeurs à l'épanouissement et au développement culturel des communautés africaines. Le phénomène de l'acculturation amène le Noir Africain à faire usage de certains éléments culturels étrangers dans son patrimoine linguistique, un héritage qui, pour conserver sa valeur, a cruellement besoin d'être sauvegardé et protégé. C’est dans cette optique que notre exposé qui a pour thème l’impact de la civilisation occidentale sur celle de l’Afrique : cas de Jean Jacques Gozié et Kirala. Car cet impact de la civilisation occidentale sur celle de l’Afrique sera vu au plan social, culturel, économique et  politique.

  1. DEFINITION DE LA CIVILISATION

Le terme civilisation — dérivé indirectement du latin civis — a été utilisé de différentes manières au cours de l'histoire. Dans l'acception actuelle, la civilisation est l'ensemble des traits qui caractérisent l'état d'une société donnée, du point de vue techniqueintellectuelpolitique et moral, sans porter de jugement de valeur. On peut alors parler de civilisations au pluriel et même de « civilisations primitives », au sens chronologique, sans connotation péjorative.

  1. L’IMPACT DE LA CIVILISATION OCCIDENTALE SUR CELLE DE L’AFRIQUE

Au plus profond d'elle-même, la culture africaine se caractérise par la vie qu'elle recèle, l'érotisme, le sens d'abnégation, la joie qu'elle procure, la fierté, l'agilité, l'esprit de solidarité, la sagesse et le sens d'humanisme sans précédant qu'elle offre. La vitalité, le courage et la gaieté devant les souffrances la traduisent. Ces caractéristiques culturelles africaines s'incarnent dans la vie en famille, dans le couple, dans la famille élargie mais tel n’est plus e cas aujourd’hui, fort est le constat dans l’œuvre soumis à notre étude sous le voile de la mariée.

  1. Au plan social  

Sur le plan social Bien qu'elles soient d'une grande diversité qui exclut toute tentative de classification et de systématisation stricte, on peut néanmoins, en partant d'un certain nombre de caractères communs qui se retrouvent à quelques nuances près dans la plupart des pays de l’Afrique, avancer que les sociétés négro-africaines précoloniales se constituent en général sur les catégories de sexe, sur l'âge, sur les structures de la parenté et sur le réseau des alliances. Par rapport au critère sexe, la structure sociale est tout entière marquée par la distinction, d'une part, complémentaire, d'autre part, entre l'homme et la femme. Ainsi, dans bon nombre de sociétés traditionnelles, garçons et filles reçoivent une éducation de base séparée qui vise à préparer l'un et l'autre à leurs fonctions ultérieures. S'il est vrai que, de façon générale, les sociétés africaines sont dominées par les hommes, il en demeure moins vrai que les femmes sont toujours en situation de dépendance. Il peut même arriver que leur participation au pouvoir intervienne soit par la médiation des reines soit même dans les fonctions de direction des affaires communautaires. Le deuxième critère qui régit les sociétés négro-africaines anciennes est, après celui du sexe, le critère de l'âge. Sur cette base, les générations successives sont liées entre elles par des rapports d'aînés à cadets qui sous-tendent toute la structure sociale et fondent des rapports de domination et de subordination entre les générations d'une part et les individus d'autre part au sein d'une même génération. Cela institue ainsi une pyramide des âges à partir de laquelle s'édifie toute une théorie de la préséance, de la responsabilité, de la compétence, de l'autorité et du pouvoir. Si l'âge joue un rôle important, c'est parce qu'il est perçu comme la mesure la plus sûre de l'expérience, de la connaissance et du savoir ainsi que le critère primordial de la maturité et de la sagesse. C'est à ce titre que l'âge est 17 le seul facteur propre à supprimer les différences dues au sexe. L'illustration la plus frappante de cette conception des rapports sociaux fondés sur l'âge se voit dans notre œuvre le mariage d’un cinquantenaire qui est Jean Jacques Gozié et de Kirala. Celles-ci étaient des fraternités ouvertes à tous, sans distinction de classes et qui ré- unissaient obligatoirement tous ceux qui étaient approximativement nés à la même époque. Elles constituaient des écoles de formation intellectuelle, civique, sociale et religieuse des sociétés initiatiques et des associations de secours naturel. Enfin, le passage d'une classe d'âge inférieure à une autre supérieure n'intervenait qu'après que l'on avait subi avec succès des épreuves de maturité et de capacité sociales propres à assurer l'équilibre et l'harmonie du groupe. La troisième assise était constituée par les rapports de la parenté, c'est-à-dire, les relations interpersonnelles résultant de la descendance et de l'alliance. Il faut en chercher les raisons profondes dans le fait que la société négro-africaine traditionnelle reposait sur la famille, unité à la fois économique, sociale, culturelle et politique. Chaque Africain est ainsi membre d'une famille qui régit sa vie personnelle, privée et publique, conduit et réglemente avec l'aide de toute la société son éducation, sa formation intellectuelle, physique, civique, morale, religieuse et sociale; une famille qui assure sa subsistance et sa protection et garantit son équilibre dans tous les domaines. C'est dans le cadre de cette institution que les relations sociales s'édifient et s'organisent de façon normative. Bien entendu, en Afrique, la parenté presque toujours étendue doit être saisie dans sa signification sociale et non biologique. Elle comprend, outre les parents et les alliés, tous ceux auxquels un long voisinage ou des échanges de devoirs ou de prestations lient. Ainsi, sur les bases indiquées plus haut à savoir les groupes sexualisés et les catégories d'âge, la parenté et l'alliance vont se constituer avec, selon les cas considérés, des degrés de complexité variable, des rapports interpersonnels et les relations de pouvoir. Cet état de fait, va régir la vie économique autochtone.

  1. Sur le plan économique

Les circuits à fonction essentiellement économique assuraient les échanges extérieurs sous des formes primaires et où la spécification des catégories sociales et leur homologation correspondaient également à une phase évolutive caractérisée par une division traditionnelle du travail. Le travail est d'ailleurs presque essentiellement manuel, à partir duquel s'était établie, par la suite, une hiérarchie des fonctions et du pouvoir. Les échanges se limitaient à la simple communication de biens et de marchandises; la répartition des biens de consommation spécifique de l'économie de subsistance s'effectuait au sein des groupes sociaux très localisés où les échanges matrimoniaux et les obligations de parenté provoquaient une circulation de biens, de services et de symboles, gage de la stabilité et de l'équilibre social. Mais aujourd’hui comme le traduit notre œuvre la femme veut à elle seule s’accaparer tout les biens de son mari par le canal du mariage et en revoulant ses beau parent et c’est ce que Kirala va entreprendre. Des mécanismes adéquats limitaient l'appropriation privée de la terre, principal moyen de production collective. Dans les sociétés négro-africaines, les biens, leur valeur et leur circulation ne peuvent être compris qu'à travers le prisme des relations sociales interpersonnelles d'une part et les normes du prestige et de l'assistance dans le cadre d'une éthique fondée sur le principe du don et du contre-don d'autre part. Dans les sociétés européennes fondées sur le développement de l'industrie et du travail salarié, le travail est négocié comme un bien économique soumis aux mécanismes inéluctables de la loi du marché où les rapports entre l'offre et la demande déterminent le prix des services. Par contre, dans les valeurs précoloniales africaines, le travail ne semble pas avoir été une fonction autonome, n'étant pas une force indépendante de la personne mais plutôt une sorte d'activité communautaire découlant des règles de la vie sociale. Sur le plan politique, il est évident qu'une société de ce type exclut toute anarchie.

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