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Explication linéaire A une passante de Baudelaire

Étude de cas : Explication linéaire A une passante de Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2022  •  Étude de cas  •  995 Mots (4 Pages)  •  585 Vues

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Explication linéaire n°1 « A une passante »

INTRODUCTION :

De 1853 à 1870, la ville de Paris connaît d’immenses bouleversements : le paysage urbain est modifié par de grand travaux initiés par Haussmann. Paris se métamorphose et les ruelles insalubres deviennent de grand boulevards engendrant une géographie nouvelle. C’est dans ce contexte que paraît la 2e édition des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. La 1er version qui elle parue en 1857 est enrichie d’une nouvelle section intitulée « tableaux parisiens » répondant aux aux nouvelles aspirations poétique de l’auteur. Parmi la foule hétéroclite et marginale qui capte l’attention de l’auteur il s’attache « A une passante » paru pour la première fois en 1860 en revue.

Extrait de la section « des tableaux parisiens » ce sonnet raconte la rencontre entre le poète et une majestueuse inconnue dans les rues de la ville.

PROBLEMATIQUE :

En quoi le poète nous offre-t-l un tableaux dynamique d’une rencontre amoureuse moderne ?

PLAN :

I- Les deux quatrains : le récit de la rencontre amoureuse, une apparition qui fascine le poète      (vers 1 à 8).

II- Les deux tercets : Un amour fuyant et un Idéal inaccessible (vers 9 à 14).

LE TITRE :

Le titre est représenté comme une dédicace « A une passante ».

L’article indéfinie « une » laisse sous la forme d’anonymat.

Il programme à priori la fascination du poète pour cette apparition fugace laissant de cette passante la figure d’une héroïne de la grande ville.

1er MOUVEMENT :   Les deux quatrains ;

vers 1 : «La rue assourdissante autour de moi hurlait »

Installation du décors publique avec le verbe à l’imparfait qui est le temps  de la description.

On observe une personnification « la rue hurlait ».

2 formes d’allitérations dites agressive :

Allitération en r → rue, assourdissante, autour , hurlait

Allitération en t → assourdissante-autour

2 hiatus : « rue assourdissante » / « moi hurlait »

vers 2 : « Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse »

Le deuxième vers est le portrait dynamique de l’apparition

Il y a une série d’adjectifs + nom commun apposé, énumérés qui forme un rythme, celui de la démarche dansante. Par ailleurs, l’énumération d’adjectifs retarde l’apparition de la femme, le poete la voit s’approcher jusqu’au au vers 3.

vers 3 : « Une femme passa, d’une main fastueuse »

Reprise de l’article indéfini « une » unicité, le poète échange ses 1er regards avec la femme.

« passa » est un verbe au passé simple qui représente un évènement fugace.

vers 4 : « Soulevant, balançant le feston et l’ourlet »

allitération en l → (lire le vers)

sonorité douces et harmonie du vers avec des 4 groupes de 3 syllabes «soulevant/balançant/le feston/ et l’ourlet »

vers 5 : « Agile et noble, avec sa jambe de statue »

description d’un corps sculptural «jambe de statue » → métaphore

La femme est perçu comme une œuvre d’art ou même comme la perfection.

Vers 6 : « Moi, je buvais, crispé comme un extravagant »

réapparition brutale de l’auteur «moi »

«crispé comme un extravagant » la rencontre soudaine et inattendue bouleverse le poète qui est ébloui par cette apparition.

Le poète exprime ses sentiments personnelles → lyrisme

vers 7 : « Dans son œil, ciel livide où germe l’ouragan »

dans son œil → effet d’hypnose sur le poète et d’admiration

métaphore de son œil avec un ciel livide

antithèse → ciel livide / l’ouragan

vers 8 : « La douceur qui fascine et le plaisir qui tue »

L’allitération en s du vers 7 au vers 8 souligne la douceur et la fascination qu’elle suscite

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