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Etude linéaire N°3: « Le coche et la mouche »: Les fables de la Fontaine

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Par   •  13 Mai 2021  •  Analyse sectorielle  •  1 822 Mots (8 Pages)  •  1 449 Vues

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Etude linéaire N°3: « Le coche et la mouche »: Les fables de la Fontaine :

Introduction : Jean de la Fontaine, fabuliste du XVII siècle, trouve son inspiration chez Esope ou encore Phèdre, ce sont des auteurs latins du Ier siècle, il pratique donc l’imitation. Le style des fables est un héritage des anciens puisqu’elle utilise l’allégorie pour dispenser des leçons de sagesse. Dans cet univers merveilleux, tout un monde s’anime pour le plus grand plaisir du lecteur : végétaux, animaux, objets et humains. La 8e fable du livre 7 met en scène une mouche opportune pensant venir en aide à un coche en difficulté a se tirer d’affaire.  La question qui a qu’elle nous allons répondre ici est : Comment la fontaine dénonce-t-il à travers ses fables les travers de l’Homme ? Pour y répondre nous verrons dans un premier temps la présentation du décors/ un coche mal Lotti, dans un second temps nous montrerons que nous avons la présence d’une drôle d’héroïne et pour terminer nous parlerons des bavardages de la mouche. 

Problématique : Comment la fontaine dénonce-t-il à travers ses fables les travers de l’Homme ?

Mouvement N°1 : Ligne 1 à 5 : présentation du décors/un coche mal Lotti.

Mouvement N°2 : Ligne 6 à 16 : Une drôle d’héroïne.

Mouvement N°3 : Ligne 16 à 28 : les bavardages de la mouche.

Conclusion : Ainsi dans cette fable la Fontaine met en avant une mouche imbue d’elle-même face à un coche en difficulté. L’illusion de la mouche qui croit être indispensable à la bonne marche du véhicule montre à qu’elle point ont peut se fourvoyer sur soit même. Ce récit permet au fabuliste de dénoncer l’importance illusoire que ce donne auprès d’autrui. Nous pouvons confronter cette fable avec de « la tortue et les deux canards » dont l’enjeux est de dénoncer des bavardages futiles ainsi que la vanité. 

Mouvement 1 : Ligne 1 à 6 : présentation du décors :

Vers 1 : L’accumulation d’adverbe « montant, sablonneux, malaisé » plante directement un le décors d’un chemin compliqué à monter et annonce que durant tous le texte le coche va avoir du mal a avancer.

Vers 2 : cet sensation d’être face à un situation complique va être accentuer par la ligne 2 avec l’expansion du nom « tous les côtés » et l’expressions « soleil exposé » qui souligne qu’en plus d’avoir un chemin compliqué le soleil les encercle donc il fait chaud.

Vers 3 : l’alinéa = insiste sur l’arriver des chevaux dans le texte « Six forts chevaux » = accentue leurs importance et leurs forces puisqu’on va se focaliser sur eux.

Vers 4 : Enumération des noms communs « Femmes, Moines, Vieillards » = indique les voyager du coche et souligne que toutes les catégories sociales sont représentées. 🡪 accentuer la tâche difficile le verbe descendre conjuguer au plus que parfait « tout était descendue » = tous les passager du coche ont été obliger de descendre pour aider.

Vers 5 : la gradation de verbe à l’imparfait « suait, soufflait, était rendu » = épuisement des chevaux + l’imparfait donne une valeur de temps indéterminé on ne sait pas depuis le coche est dans cette situation et combien de temps il va le rester.

Mouvement N°2 : Ligne 6 à 16 : une drôle d’héroïne

Vers 6 : Première apparition de la mouche = couper à l’hémistiche = oppose les chevaux mouche = opposition de taille « une mouche » « des chevaux » ce qui va crée un effet comique puisque les chevaux sont décrits comme énorme et suant et la une petite mouche vient fait son entrée. le temps du vers = présent de narration 🡪 met de l’action car on attend la mouche et elle est présenter comme le personnage principale -> placer au début du vers, c’est l’éléments perturbateurs.

Vers 7 :  l’idée de l’élément perturbateur étant la mouche évoquer au vers 6 est accentuer par le verbe « prétend » = la mouche joue un rôle qui n’est pas la vérité. Le terme « bourdonnement » ici c’est un bruit plutôt gênant donc une première description d’une mouche plutôt gênante.

Vers 7&8 : l’allitération en [EN] avec « bourdonnement » « prétend » « pense » « moment » = omniprésence de son bruit donc encore une fois on est face à une mouche gênante plus que autre chose.

Vers 8 : La fontaine insiste sur la vivacité de la mouche 🡪 l’accumulation de verbe « pique, pique, pense » = tout est un jeu pour la mouche ce qui s’oppose au travaille ardue des chevaux. La ponctuation vient saccader le l’action du texte pour rappeler la difficulté de l’action pour le coche 

Vers 8&9 :  nous avons le point de vue de la mouche avec les vers l’enjambement du vers 8 à 9 « et pense à tout moment Qu’elle fait aller la machine » = pour elle, elle est indispensable et c’est grâce à elle si le coche avance. L’enjambement donne l’impressions que du point de vue de la mouche le coche avance de manière fluide contrairement à ce qu’on peut voir à la ligne 8.

Vers 10 :  Hémistiche coupe le vers en deux partie : l’action « s’assied sur le timon » et l’explication « sur le nez du cocher » aussi pour couper la phase de bruit gênant de la mouche puisqu’elle vient de se poser.

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