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Petite étude de la fable La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion de Jean de la Fontaine

Discours : Petite étude de la fable La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion de Jean de la Fontaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Février 2014  •  Discours  •  333 Mots (2 Pages)  •  1 425 Vues

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2. La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion (p 61, Livre I, 6)

La Génisse, la Chèvre, et leur sœur la Brebis,

Avec un fier Lion, seigneur du voisinage,

Firent société, dit-on, au temps jadis,

Et mirent en commun le gain et le dommage.

Dans les lacs de la Chèvre un Cerf se trouva pris.

Vers ses associés aussitôt elle envoie.

Eux venus, le Lion par ses ongles compta,

Et dit : « Nous sommes quatre à partager la proie. »

Puis en autant de parts le Cerf il dépeça ;

Prit pour lui la première en qualité de Sire :

« Elle doit être à moi, dit-il ; et la raison,

C'est que je m'appelle Lion :

A cela l'on n'a rien à dire.

La seconde, par droit, me doit échoir encor :

Ce droit, vous le savez, c'est le droit du plus fort

Comme le plus vaillant, je prétends la troisième.

Si quelqu'une de vous touche à la quatrième,

Je l'étranglerai tout d'abord . »

Commentaires : Cette fable est une fable politique. Elle critique le pouvoir, en effet, le Lion correspond au roi, et cette fable met en exergue certains traits de caractère du pouvoir politique. Le lion est orgueilleux, « fier » (V2), fourbe et menteur, puisqu’il dit aux autres animaux «  Nous sommes quatre à partager la proie », mais en réalité il ne partage rien du tout, et prend toutes les parts, trouvant un prétexte à chaque fois, son statut, puis « le droit du plus fort », puis « le plus vaillant », et la 4e part, il les menace de les étrangler si ceux-ci y touchent. La morale n’est pas explicite, mais largement clair par le comportement du roi, qui profite de sa puissance, pour s’emparer de toute les parts du cerf. Le comportement du Lion est donc une dénonciation de celui de Louis XIV. L'alliance avec un plus puissant n'est jamais fermement assurée. Cette fable prouve cette maxime.

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