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Étude de la fable La besace de La fontaine

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Par   •  16 Juin 2013  •  Analyse sectorielle  •  557 Mots (3 Pages)  •  2 962 Vues

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La Besace

Moralité de la fable : nous somme forts pour voir les défauts des autres mais nuls pour voir les nôtres

Cette fable est un récit vivant car :

Animaux personnifiés

Utilisation du discours direct principalement

Utilisation d’une ponctuation expressive

Pas de schéma narratif car il est court

Ici les personnages sont en train de se plaindre et de se juger , la fabuliste dénonce l’ingratitude des animaux

Introduction

Éléments biographiques sur La Fontaine.

Au XVII è siècle la littérature s’efforce d’instruire et de plaire, fidèle à cette exigence du classicisme La Fontaine en 1668 propose ses premiers livres de fables en soulignant dans les préfaces leurs utilités morales. La « Besace »prend pour thème l’homme et son image.

Comment la mise en scène d’un bestiaire permet elle à la fontaine de dénoncer les comportements humains ?

I) Un Un récit alerte

La Besace se caractérise par un récit très rapide obtenu par des procédés précis :

Utilisation d’un dialogue (l 9et 10)

Absence de descriptions d’animaux, l’auteur ne décrit ni les animaux, ni Jupiter, ni le paysage

Pas de schéma narratif, narration rapide, peu de précision.

Le récit donne une impression de vivacité (ponctuation vers 5 à 10)

Rythme soutenu, on passe d’un animal à un autre sans transition mais ce rythme s’accélère dans le défilé (vers 9 à 13)

Entre l’éléphant et la fourmi il y a une baleine qui ne parle pas à effet de surprise

Variété de types de discours : 6 personnages au style direct

La fable s’ouvre sur 3 vers, utilisation d’octosyllabes (alternance) à permet + de rapidité dans le récit

T : Cette vivacité permet au fabuliste une critique faite par les animaux

II) La La critique des animaux

Tous les animaux se déclarent heureux de leur apparence avec un orgueil parfois comique (V10, 11 discours du singe, V24 « se croyant être un colosse »)

Les discours des animaux révèlent qu’ils n’ont aucun sens de la relativité et leur autosatisfaction les conduit à être désobligeant vis-à-vis des autres.

Les animaux se parlent avec un respect (V12/22) mais derrière avec moquerie (V12/16 « glosa »18/22)

La Fontaine fait comprendre au lecteur que les hommes se font des illusions sur eux-mêmes mais sont très critiques envers les autres.

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