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Ecriture poétique et quête du sens, du Moyen-Age à nos jours

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Par   •  20 Avril 2018  •  Cours  •  2 047 Mots (9 Pages)  •  559 Vues

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Séquence 4

Objet d’étude : écriture poétique et quête du sens, du Moyen-Age à nos jours

Séance 1 : Introduction des poèmes saturniens

Le naturalisme s’appuie sur le réalisme pour montrer les choses tel qu’elles sont. Le naturalisme joue un rôle de scientifique qui étudie déterminisme c’est-à-dire les comportements sociales et économiques. Le poète aime la nature, il exprime un style recherché et compliqué. Une section dans un poème correspond à un chapitre.

Saturnemélancoliquele saturnien est donc malheureux. Au vers 12, il y a une diérèse. Il imagine plein de choses. Ce sang est comparé à un poison, à une lave. Les saturniens ont un idéal. Ils ont une inspiration à l’idéal. Pour eux vivre c’est souffrir. Cette influence maligne désigne Saturne. Il écrit ce poème liminaire pour présenter la thématique et l’écriture poétique influencé par Saturne. Deux titres de sections paysages tristes et Melancholia qui montre la mélancholie du personnage.

Séance 2 : lecture analytique de « après trois ans », dans la section « Melancholia » des poèmes saturniens de Verlaine, 1866.

Ce poème est un sonnet. Un sonnet est une forme fixe et doit se terminer par une chute. Le sonnet est une forme connue pour être exigeante parce qu’elle a de nombreuses règles à respecter. C’est une grande forme poétique. Il y a des alexandrins. On remarque qu’on a tous les ingrédients d’un locus amoenus (des oiseaux). Ce texte à l’air de se présenter comme une réécriture du topos. Il revient sur un endroit qu’il connait déjà, il est revenu après trois ans d’absence (V.5, V.7, V.9, V.11, V.12). Discordance entre mètre et syntaxe, il ne respecte pas les règles, il crée une poésie nouvelle et moderne.

V.1 : il y’a un enjambement.

V.7 : enjambement

V.8 : enjambement

V.9 : contre-rejet

Ces discordances de mètre syntaxe, créent un sentiment de malaise. Verlaine en gommant les césures a voulu rapprocher le vers de la prose. « Odeur fade » mis en valeur par l’enjambement. Le réséda appelé herbe de l’amour. Le réséda pourrait représenter l’amour qu’il a eu avec une femme avant. Never more évoque le premier amour, avec nostalgie et mélancolie. Les fleurs perdent leurs parfums au fil du temps ce qu’ils les rendent fade. Dans vœu, il décrit l’amour avec ces premières maîtresses. Lassitude dit que l’amour ne dure pas, qu’il ne dure qu’un temps. Le poète a un idéal amoureux qui malheureusement va créer sa déception car il n’arrive pas atteindre cette harmonie amoureuse. Cette femme parfaite, idéale n’est qu’un rêve et n’existe pas.

Problématiques : Comment Verlaine renouvelle-t-il ici un topos de la poésie : la fuite du temps ?

  1. Un retour en demi-teinte sur les lieux du passé
  1. Une promenade dans un jardin deux ans après : l’évocation du temps qui a passé
  2. L’immuabilité des choses
  3. Mais on sent que tout est prêt à changer, tout est instable

Cette promenade ne signe pas un retour heureux vers le passé, la nostalgie cède le pas à un malaise beaucoup plus profond.

  1. Un malaise profond
  1. Crée par le manque d’informations
  2. Crée par des informations péjoratives
  3. Une promenade sous le signe de la mélancolie, car si la nature ne change pas l’homme lui change et notamment les amours passent

Conclusion : C’est un poème dans lequel le poète évoque sa mélancolie face au temps qui passe mais il ne le dit jamais directement mais il le suggère.

Séance 3 : lecture analytique de « promenade sentimentale », des poèmes saturniens de Verlaine,1866

L’unité est auteur du coucher de soleil. Il est vers un étang. Il y a des roseaux, des saulaies et des sarcelles. Evénement de 1er plan : le soleil se couche car passé simple « vint ». « Nénuphar blême » (mot impropre) pas dans le contexte. Blême devait être appliqué à un visage. C’est ici un paysage état d’âme qui reflète le poète. Promenant ma plaie est une hyperbole. Métonymie qui évoque les faits pour la cause, ici : la plaie pour la blessure. Les mêmes répétitions, en boucle, en symétrie. Il ressasse ses douleurs  c’est un Saturnien. Ce fantôme est souffrant, triste et désespéré comme un poète saturnien. Le saule incarne la mélancolie romantique. Il fait référence à Alfred de Musset (« Lucie »). Le choix de la saulaie se rapporte à seuil pour montrer qu’il va mal. Le poète est très triste. La grandeur d’un nénuphar qu’il représente comme démesuré ce qui va accentuer le sentiment de malaise qu’on ressent. Il crée un sentiment de malaise dès le 1er vers avec le verbe « dardait ». Suprême de grands rayons, effet de grossissement. Suprême peut avoir comme sens « dernier » ce qui renvoie à la mort. On sent de l’autodérision, de l’ironie dans cette poésie. Il exagère sa situation. Il se moque d’Alfred de Musset qui est romantique.

Nous étudierons comme les affres d’une âme saturnienne se fonde dans le paysage de cette promenade autour d’un étang.

  1. Une promenade sous le signe de la mélancolie
  1. Une promenade solitaire au bord d’un étang, au coucher de soleil
  2. Le poète dit sa souffrance
  3. Le paysage reflète dit aussi cette souffrance
  1. Cette souffrance tourne même à l’obsession
  1. Le poète tout entier à sa douleur ne se focalise que sur certains détails
  2. Le poète ressasse sa douleur
  3. Cette obsession est-t-elle à prendre au 1er degré ou est-ce de l’auto dérision

Séance 4 : Lecture analytique de « Jadis et Naguère », publié en 1884 mais écrit en 1874

Un art poétique est un texte métalittéraire, c’est un poème qui dit comment on doit écrire un poème. Une tonalité musicale qui mélangerait une certaine tristesse. Après trois ans illustre bien cette tonalité grise. On dirait que le vers 36 est la suite du vers 1. Toutes les syllabes sont des ennéasyllabes. Les vers sont impairs. Il veut se détacher des autres poètes. Ce sont des rythmes pesants pour Verlaine (les vers pairs). Les vers pairs posent, Verlaine se distingue des autres. Il y a ici une paronomase (pèse/pose). Un vers plus naturel qui va surprendre le lecteur. Il y a la libération des vers (V.30-32). Pour Verlaine la rime est une contrainte qui va pousser le poète à réfléchir (rime creuse et fausse). Métaphore très péjorative du vers (V.27), un ornement vain, de pacotille. A travers cette référence à l’enfant sourd, il y a un préjugé raciste (« nègre »). Le poète va bien réfléchir au sens des mots qu’il associe à la rime. Il veut des rimes pauvres dans son poème. Il veut une rime grise, une rime estompée. Il utilise une licence poétique (la rime pour l’œil/rime féminine et masculine). La nuance  la musique du vers  le lexique (=le vocabulaire du poème). La nuance va permettre de crée la surprise. Par la nuance Verlaine suppose qu’on peut atteindre un idéal insoupçonné. Une hypallage est une caractérisation impropre. Sur tristement il y a une hypallage au lieu s’appliquer à nénuphar il devrait s’appliquer à je. Il y a une hypallage avec le mot « blême ». Ces méprises lexicales permettent de créer un paysage état d’âme. Cette esthétique de la nuance à la fois musicale et lexical désigne l’esthétique de la suggestion que pratique Verlaine. Celui qui dit directement utilise la couleur. Ce vers 9 est une métaphore de la suggestion des yeux qui sont à moitié caché, à moitié dévoilé. Les poésies qui se moquent sont des poésies satiriques. Il n’est pas satirique dans son poème. La poésie satirique pour Verlaine est quelque chose de bas, il essaye d’atteindre l’idéal. Monsieur Prudhomme est un poème satirique. Les bourgeois ne sont pas sensibles à la nature, c’est la condition sociale avant toute chose. Un poème satirique qui utilise bien le rire.

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