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Corpus de textes, à trvers leur environnement, quels sentiments les personnages ressentent-ils ?

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Par   •  25 Octobre 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  760 Mots (4 Pages)  •  611 Vues

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Corpus  question 2

A travers leur environnement quels sentiments les personnages ressentent-ils ? Dans un premier temps, nous montrerons la manifestation de l’ennui, de la déception  puis nous nous intéresserons au sentiment de la joie. ( et dans un troisième temps nous nous pencherons sur le sentiment de dévalorisation. )

Tout d’abord, dans les trois textes proposés l’ennui, la tristesse ainsi que la déception sont présents. En effet, dans Illusions perdues, Balzac nous montre que Lucien est déçu du changement de la communauté « Le cercle s’élargissait, la société prenait d’autres proportions » (l.3-4). C’est le cas aussi de Durtal et Madame Chantelouve. Effectivement, Madame de Chantelouve est muette « ne soufflait mot » (l.2), « sous des dehors muets » (l.3). C’est l’ennui total, il n’y a pas beaucoup d’actions car faible utilisation du passé simple mis à part « lui prit la main qu’elle ne retira pas » (l.3-4) et lors du dernier paragraphe dû au changement de direction du fiacre « tourna » (l.12), « fit » (l.12) et « s’arrêta » (l.12). Nous sommes que dans une description de paysage c’est pourquoi il y a un fort emploi de l’imparfait « montaient » (l.1), « s’étendait » (l. 8)… Cet ennui,  se caractérise aussi chez Guy de Maupassant avec également l’emploi de l ‘imparfait.  Jeanne nous montre dans le premier paragraphe ainsi que dans le début du deuxième « une quiétude infinie » (l.2), « regardait droit devant elle en l’air » (l.5). Cet ennui de Jeanne est dû au changement de comportement de son mari et le fait qu’il l’a trompé, elle est donc déçue, attristée. De même, dans Là-bas,  Durtal se fait également du souci à propos de Madame Chantelouve « inquiété par la physionomie froide » (l.10).

Ensuite, quelques personnages ressentent de la joie c’est le cas de Jeanne. Effectivement,  bien qu’elle soit abattue par les épreuves qu’elle subit, l’arrivée de sa petite fille va lui permettre un renouveau. On le voit grâce aux accumulations qui donne un rythme au texte « Et soudain, une tiédeur douce, une chaleur de vie traversant ses robes, gagna ses jambes, pénétra sa chair » (l.6-7) ou encore « Jeanne se mit à l’embrasser furieusement, la soulevant dans ses bras, la criblant de baisers » (l.10-11). On le remarque aussi grâce au changement de temps. En effet, on commence avec l’imparfait avant de passer au passé simple « gagna » (l.6) mais aussi « découvrit » (l.8). Cette joie est également présente  au début du texte Illusions perdues étant donné que Lucien et Mme Bargeton sont impatients de découvrir Paris « Le plaisir qu’éprouvait Lucien, en voyant pour la première fois le spectacle à Paris » (l.1).

Puis, on retrouve le sentiment de dévalorisation principalement dans le roman d’Honoré de Balzac, nous sommes dans deux représentations une positive et une négative. En effet, nous avons une représentation avantageuse car en province Mme Bargeton est une très jolie femme « En province il n’y a ni choix ni comparaison à faire : l’habitude de voir les physionomies leur donne une beauté conventionnelle » (l. 10-11). Cependant, à Paris Mme Bargeton ne correspond pas à la mode, à la beauté parisienne « la vieillerie de la toilette de Mme Bargeton » (l.5-6), « ni les étoffes, ni les façons, ni les couleurs n’étaient de mode » (l.6-7) ou encore « La coiffure qui le séduisait tant à Angoulême lui parut d’un goût affreux » (l.7-8). Lucien utilise donc un vocabulaire mélioratif pour décrire les Parisiennes « jolies Parisiennes » (l.4), « délicates inventions » (l.8), alors que pour décrire sa protectrice, il emploi un vocabulaire péjoratif « vieillerie » (l.5), « goût affreux » (l.8). Mme Bargeton fait de même pour Lucien, elle le compare à Mr. Châtelet et trouve Lucien pitoyable « Madame Bargeton lui trouvait un air pitieux » (l.20). Lucien et son égérie se jugent par rapport à la société, ils se dévalorisent. On peut retrouver brièvement ce sentiment chez Huysmans avec Durtal qui dévalorise Madame Chantelouve. Effectivement, il  trouve  moins beaux les cheveux de celle-ci par rapport à d’habitude « ses cheveux blonds lui parurent, ce soir-là en révolte et moins fins que d’habitude et secs » (l.4-5)

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