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Corpus de texte: Comment Les Auteurs Nous Font-ils Entrer Dans Leur Roman ?

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Par   •  28 Avril 2015  •  718 Mots (3 Pages)  •  925 Vues

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Nous allons étudier des extraits de trois textes. Il s'agit de Germinal de Zola, La condition humaine de Malraux et Eldorado de Gaudé. Ils sont extraits de romans qui ont étés respectivement écrits e, 1885, 1933 et 2006.

Ils appartiennent donc à des mouvements littéraires différents. Ces trois textes sont des incipits.

Nous allons nous intéressé à la manière dont les auteurs de ce corpus nous font entrer dans leur roman.

Le texte Germinal, qui appartient au naturalisme, commence par la description d'un endroit, "Dans la pleine rase...". L'auteur nous fait suivre le personnage à travers "la grande route des Marchiennes à Montsou" à la manière d'un travelling.

La description du lieu laisse imaginer un lieu désertique, dépourvu d'âme : "l'immense horizon plat", "le pavé se déroulait avec la rectitude d'une jetée". Elle dégage aussi une impression de froideur, de noirceur : "il ne voyait même pas le sol noir", "Aucune ombre d'arbre ne tâchait le ciel", "grelottant".

L'auteur a accordé plus d'importance à la description de l'atmosphère et du décor qu'au personnage. Nous ne savons de lui que ce qu'il porte et depuis combien de temps il marche. Zola va même jusqu'à dire que ce personnage est assez stupide : "sa tête vide d'ouvrier".

Ensuite, l'auteur nous offre une description assez fantastique d'un lieu, "trois brasiers brûlant au plein air, comme suspendu", "les feux reparurent près de lui, sas qu'il comprit d'avantage comme ils brûlaient si haut dans le ciel mort, pareils à des lunes fumeuses".

L'auteur personnifie des éléments du décor et leur donne une allure lugubre :"la silhouette d'une cheminée d'usine", "une seule voix montait, la respiration grosse et longue d'un échappement de vapeur". C'est la description d'une fosse représentée comme un monstre.

Le texte de Gaudé pour Eldorado commence aussi par la description d'un lieu, qui est, quant à lui, réel, "A Catane".

Dès le début du roman, l'auteur arrive à nous faire entrer dans ce roman avec l'utilisation d'un sens, l'odorat : "du quartier de Duomo sentait la poiscaille". Dès la première phrase, l'ambiance est lugubre. On observe un contraste entre la vie et la mort : "des centaines de poissons morts faisaient briller le soleil de midi". Ces poissons morts sont même comparés à des "trophées précieux". Ce lieu de mort grouille de vie : "la foule se pressait, lentement, comme si elle avait décidé de passer en revue tous les poissons"

Comme dans le texte précédent, on peut observer une personnification. En effet, la mer est comparée à la mère. Elle est envahissante comme une mère peut l'être avec son enfant. Elle est représentée comme une mère féconde : "la mer avait donné", "elle refuserait d'ouvrir son ventre".

Et, autre point commun avec le texte précédent, il est aussi question d'un personnage. Il est aussi décrit brièvement. Lui avance dans le sens contraire de la foule. C'est-à-dire

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