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Corpus, comment chaque poème exprime-t-il l'immensité de la ville?

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Par   •  8 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  601 Mots (3 Pages)  •  1 208 Vues

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CORPUS

Problématique : Comment chaque poème exprime-t-il l’immensité de la ville ?

Ce corpus est constitué de deux textes portant tous les 2 sur la ville. Le texte A est un poème de Charles Baudelaire, issu du célèbre recueil de poèmes Les fleurs du mal s’intitulant « Rêve parisien » et écrit en 1861 .Le texte B, est un poème de Léopold Sédar Senghor, extrait lui aussi du recueil de poème Ethiopiques qui s’intitule  « A New York ». Grace à ces textes, nous pourrons voir comment chaque poème exprime-t-il l’immensité de la ville .Nous distinguons ici deux types de sortes de texte ; le texte A « Rêve parisien » est un poème comme le titre nous le montre un rêve de la ville de Paris qui montre l’immensité de celle-ci de différentes façon tout le long du texte tandis que le poème B « A New York »parle lui aussi d’une ville (New York) mais de façon différente tout au long du poème. Dans un premier temps, Léopold Sédar Senghor montre sa fascination pour cette ville au début du poème mais dénonce celle-ci par la suite .Ces deux textes montrent l’immensité de la ville tous les deux mais de façons différentes. Dans le texte A, Baudelaire nous décrit son rêve parisien qui n’est rien d’autre qu’un rêve « le sommeil est plein de miracles ! » l’auteur nous livre la description de la ville comme il l’imagine, il la décrit de façon immense comme il aimerait qu’elle soit : « Babel d’escaliers et d’arcades, C’était un palais infini, Pleins de bassins et de cascades Tombant dans l’or mat ou bruni …. » La ville est décrite sans nature partout où qu’il soit «  Non d’arbres mais de colonnades Les étangs dormants s’entouraient » Baudelaire utilise ici une exagération et une comparaison  de la ville de Paris : « où de Gigantesques naïades, Comme des femmes, se miraient.  La ville est ainsi immense car elle est comparé à l’univers «  Des nappes d’eau ….Vers les confins de l’univers » Pour Baudelaire, tout ce qu’il voit ne peut même pas être illuminé «  Nul astre … Qui brillaient d’un feu personnel ! ».De la même façon, Léopold Sédar Senghor montre lui aussi l’immensité d’une ville, celle de la ville de New York. Pour commencer, le poème commence par une apostrophe : le poète s’adresse à la ville comme si elle était une personne « New York »  La ville est comparée à une femme : « D’abords j’ai été confondu par ta beauté, ces grandes filles d’or aux jambes longues » Le poète est impressionné par la ville « Si timide d’abord devant tes yeux de métal bleu, ton sourire de givre La ville est tutoyée : le poète se sent proche d’elle « ta beauté ,tes yeux ,ton sourire ,ta lumière » il utilise le champs lexical du corps. La ville a l’aspect d’un corps humain ; elle parait presque humaine. « Si timide » est une phrase nominal elle constitue a elle seul un vers, détaché des autres pour bien insister sur les sentiments du poète impressionné par la ville .La ville est pleines de gratte-ciels qui foudroient le ciel, c’est-à-dire qui le touche « Les gratte-ciels qui défient les cyclones sur leur muscles d’acier et leur peau patinée de pierres »

                   Ainsi ce corpus de deux textes, montre bien l’immensité de chacune des villes décrites de façon différentes, l’une rêvée, l’autre décrite comme une personne.

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