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Quelles images de du héros et de la guerre ce corpus nous propose-t’il?

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Par   •  15 Mai 2016  •  Commentaire de texte  •  1 836 Mots (8 Pages)  •  2 322 Vues

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Question de corpus

Français

Quelles images de du héros et de la guerre ce corpus nous propose-t’il?

Nous avons étudié un corpus de sept textes, présentant le personnage de roman, du XVII ème siècle à nos jours. Tous les textes ne s’inscrivent donc pas dans la meme époque. Le plus ancien datant de 725 avant J-C et le plus récent de 1960. Nous avons un extrait de L’Iliade de HOMERE, un extrait de La chanson de Roland du XIème au XIIème siècle, un extrait Candide de VOLTAIRE de 1759, un extrait de La Chartreuse de Parme de STENDHAL de 1839, un extrait du Grand Troupeau de GIONO de 1931, un extrait du Voyage au bout du monde de CELINE de 1932 et enfin, un extrait de La route des Flandres de SIMON de 1960.

Nous allons dans un premier temps parler de la dénonciation de la guerre, puis dans un second, l’évolution de la notion d’héroïsme.

La guerre dans ce corpus de textes est denoncé de plusieurs manières. Dans cinq des oeuvres, la guerre est percue de l’interieur, à travers le regard d’un soldat et son point de vue interne : Candide de Voltaire, La chartreuse de Parme de Stendhal, Voyage au bout de la nuit de Celine Le grand troupeau de Giono et La route des Flandres de Simon . Dans le texte de Stendhal par exemple, la guerre est évoqué de manière réaliste, grâce à la focalisation interne de Fabrice sur le champs de bataille. Celui ci n’a jamais combattu, c’est sa première bataille. C’est une découverte. Le champs lexical de l’horreur est fortement présent dans La Chartreuse de Parme, renforcant donc le réalisme de cette dénonciation. Stendhal insiste sur la mort aléatoire des combattants par exemple à la ligne 27 : “ c’est deux hussards qui tombaient atteints par des boulets”. Fabrice, puisqu’il s’agit de sa première bataille, perçoit des signes exterieurs sans vraiment leur donner de signification, et sans les interprêter. Il observe des choses tel qu’elles sont sans leur donner de sens. Il s’agit d’une référence à de vraies batailles : celles de Waterloo, comme indiqué dans le titre. Cet ecrit est inspiré de faits réèls, ce qui ne peut que insister sur l’idée de realisme de ce texte. Mais comme dis précédemment, Stendhal n’est pas le seul a

avoir fait passer son message à travers un soldat sur le champs de bataille. Claude Simon lui aussi à décider de dénoncer la guerre à travers un soldat sur le champs de bataille mais d’une façon très originale. Son choix d’écriture est particulier. Peut-être que la realité lui est difficile à exprimer. L’extrait de La route des Flandres ne possède pas de ponctuation. Lors de la lecture de ce texte, on ne reprend pas notre souffle, et on lit très vite. Je pense que Simon a voulu jouer avec cette manière d’écrire pour nous faire prendre conscience de l'accumulation d’efforts au front, sans relache, sans arrêt. Içi, l’homme et son cheval partent au combat, la selle du cheval s’enlève; donc l’homme doit courir aux côtés de son cheval, mais au bout d’un moment son épuisement l’emporte et il tombe parterre. La manière de dénoncer la guerre de Simon est très efficace, que ce soit le choix d’écriture ou l’histoire d’un personnage principal attachant. Voltaire aussi, utilise la vision d’un soldat au front pour dénoncer la guerre, celle de Candide, un soldat peureux, et qui s’enfuit pour se cacher dans un autre village ou l’horreur est toujours présente. Voltaire se moque de la guerre, la décrivant comme étant une boucherie héroïque : “ Candide, qui tremblait comme un philosophe se cache du mieux qu’il peut pendant cette boucherie heroique.” (l.11). Il s’agit d’un oxymore. On a içi aussi une animalisation des soldats, une boucherie étant normalement un endroit où l’on vend de la viande, içi, il s’agit de soldats qui s’entre-tuent. Dans l’idée d’animalisation on a aussi Le grand troupeau de Giono, qui est enfaite une méthaphore dans l’intégralité de l’oeuvre. Les soldats sont concidérés comme des ânes, des chiens battues, et des moutons, d’où le titre Le grand troupeau. Dans l’extrait du chapitre “Et il n’y aura point de pitié” Olivier un soldat et Chauvin le caporal, creusent un trou pour se protéger des armes du camps opposé, c’est leur instinct de survie, comme celui d’un animal. On a içi aussi, le regard d’Olivier sur le champ de bataille, ayant accés à son point de vue interne. La guerre dans ce roman est concidéré comme inutile, et où la mort est inévitable. Dans Voyage au bout de la nuit, Céline aussi, insiste sur cette guerre inutile et à l’oublie inévitable. Plus personne ne se souviendra ni des soldats, ni de la guerre : “Dans dix mille ans d’ici, je vous fait le pari que cette guerre, si remarquable qu’elle nous paraisse à présent, sera complètement oubliée…” Comme Candide et Fabrice, on a ici un personnage attachant, avec des fragilités et des defaults, qui fait une crise de folie. Soit les médecins le soignent et il retourne à la guerre, soit il simule et il devra aller au poteau des fusillés. Dans les deux cas, il concidère que c’est une condamnation à mort. Il est à présent voué à un echec, non seulement sa mort, mais aussi son histoire amoureuse, avec Lola, puisqu’elle ne veut plus de lui. Louis Ferdinand Céline utilise son deuxième prénom pour nommer son héros, peut-être qu’il s’agit d’une autobiographie. Si

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