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Corpus : Accepter la culture de l’Autre

Commentaire de texte : Corpus : Accepter la culture de l’Autre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2020  •  Commentaire de texte  •  678 Mots (3 Pages)  •  476 Vues

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Dans ce corpus nous étudierons trois textes de différents siècles. Le premier, Vies parallèles a été écrit durant le premier siècle après Jésus-Christ par Plutarque, puis traduit par Alexis Pierron en 1853, période du réalisme. Nous nous pencherons donc sur un des passages de cette œuvre, « Vie de Nicias ». Le second texte Discours sur les fondements et l’origine de l’inégalité parmi les hommes est un essai de Jean-Jacques Rousseau paru en 1755. Il est un auteur emblématique des Lumières. Le dernier texte, Race et histoire paru en 1952 est un essai de Claude Lévi-Strauss, philosophe du XXème siècle. Nous étudierons seulement le troisième chapitre, « L’ethnocentrisme ». Ces trois auteurs, nous offrent un regard parfois bien différent de ceux de l’époque, et se penchent sur la découverte de l’Autre, de nouveaux congénères, de nouvelles cultures… Nous pouvons donc nous demander, comment ces auteurs nous enseignent-ils à accepter la culture des autres peuples ? En premier lieu, nous nous pencherons sur leurs façons de voir l’Autre ainsi que leurs argumentations, puis nous verrons leurs opinions sur ces nouvelles cultures.

Tout d’abord, Plutarque, dans l’extrait, prohibe le fait que les Athéniens soient faits prisonniers par les Siciliens afin qu’ils partagent leur culture. L’auteur porte alors un regard bien différent sur chacun des peuples. Tandis que les Athéniens sont décris en des termes favorables tel que « leur bonne conduite », les Siciliens eux, sont décris en des termes péjoratifs comme « cette ignominie ». Par ailleurs, nous retrouvons tout de même dans certains passage, le champ lexical de l’amour, « avec amour », « ses poésies autant de passion ». A l’inverse, Jean-Jacques Rousseau et Claude Lévi-Strauss condamnent l’attitude et le jugement de l’Homme face aux nouvelles cultures, souvent différentes des leurs. Par exemple, Rousseau est très critique et n’hésite pas à condamner avec des termes dépréciatifs leurs attitudes qui consistent à épier le mode de vie des autres peuples : « sans cesse », « pompeux », « aller et venir ». Tandis que Levi-Strauss, lui, attaque le rejet face aux nouvelles cultures « on refuse d’admettre le fait même de la diversité culturelle ; on préfère rejeter hors de la culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit. ». Les deux extraits se terminent sur une demande à la réflexion.

Néanmoins, nous remarquons que les trois auteurs sont en accord sur la comparaison entre différentes cultures. Ils sont contre le rejet de nouvelles cultures. Rousseau regrette que l’on veuille constamment changer les cultures pour les ajuster aux nôtres, sans jamais essayer d’être tolérant : « préjugés ridicules ». Il déplore le fait que l’on ne parle pas des différentes traditions et cultures : « n’ont dit que ce que chacun savait déjà, n’ont su apercevoir à l’autre bout du monde que ce qu’il n’eût tenu qu’à eux de remarquer sans sortir de leur rue, et que ces traits vrais qui distinguent les nations, et qui frappent les yeux faits pour voir ont presque toujours échappé aux leurs. » Lorsque Claude Levi-Strauss dit : « répudier purement et simplement les formes culturelles morales, religieuses, sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions. », il dénonce ici

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