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Connu pour être le siècle des siècle Lumières

Dissertation : Connu pour être le siècle des siècle Lumières. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Octobre 2016  •  Dissertation  •  783 Mots (4 Pages)  •  851 Vues

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Le 17ème siècle période du classicisme, et le 18ème siècle, connu pour être le siècle des Lumières, a vu naître deux grands auteurs qui ont étés assemblés dans ce corpus pour avoir critiqué le même Roi : Louis XIV et la même cour : celle de Versailles. En effet, Les Obsèques de la Lionne paru en 1678 et écrit par Jean de La Fontaine, pointe du doigt la monarchie absolue alors que le roi critiqué est en plein règne. Montesquieu quant à lui, remet en cause le système en 1721 (six ans après la mort du roi) dans la lettre 37 des Lettres Persanes. L’assemblage de ces deux récits nous mène donc à une inéluctable question essentielle à la différenciation des deux œuvres : De quelle manière ces deux textes abordent-ils un même thème ? Pour y répondre, nous verrons en premier temps par le biais de quels personnages est représenté le système monarchique. Puis nous nous intéresseront à la forme des deux textes enfin, nous conclurons.

Jean de La fontaine, le grand fabuliste du 17ème siècle est dans ce texte tout particulièrement minutieux quant au choix de ses personnages, en effet, le lion, roi des animaux est ici personnifié pour représenter Louis XIV, on parle par exemple de la « femme du roi » qui « mourut » dès la première ligne, ou encore de « La colère du Roi » l.30. Le fabuliste fait même parler ce personnage à partir de la ligne 33, dans sa réplique le Lion qualifie ses ongles de « sacrés » l.36 ce qui représente bien Le roi soleil qui lui-même est persuadé d’être un Dieu sacré. La cour quant à elle est également personnifiée par le biais d’un « peuple caméléon », et d’un « peuple singe » l.21 dont « un esprit anime mille corps » l.22. En effet, la réaction de ces personnages est considérée comme stupide d’après le fabuliste. On peut le voir lors sa digression dans laquelle il qualifie ces « Messieurs les Courtisans » l.16 de « Tristes, gais prêts à tout, à tout indifférents » l.18 ou encore de « flatteur » l.28 qui agissent hypocritement et égoïstement pour faire plaisir au roi et ainsi recevoir une récompense. Le roi est donc naïf car il croit aux sentiments de la cour mais également aux mensonges du cerf qui justifie son visage neutre en glorifiant le roi et la reine. Contrairement à Jean de La Fontaine, Montesquieu est plus direct et n’hésite pas à critiquer la monarchie en utilisant des personnages réels très identifiables, en effet, on reconnaît très facilement Louis XIV cité comme « Le Roi de France » l.2 ; ou comme « monarque » l.4. Ses façons d’agir sont critiquées très librement dans le récit surtout dans le paragraphe deux et trois où l’on parle de sa maîtresse, de ses ministres, et même de sa religion. La cour n’est pas épargnée on parle de « ceux qui le servent » l.16 ou encore de « L’oisiveté des courtisans » l.17. Cette liberté de critique intrigue, d’autant plus qu’à cette période, la censure est très pratiquée. Mais l’auteur ne parle pas en son nom, il parle à travers un personnage fictif, un touriste persan à Paris qui parle à des amis restés à Ispahan. Les deux auteurs utilisent donc l’argumentation indirecte pour défendre leurs idées à travers des personnages fictifs très différents.

Pour défendre ses idées, La Fontaine utilise la fable qui donne un esprit presque théâtral au texte, en effet, l’usage du discours

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