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Commentaire la fortune des rougons

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Par   •  19 Novembre 2018  •  Commentaire de texte  •  362 Mots (2 Pages)  •  927 Vues

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[LA description de Plassans] 

  • p.74-75 : « Ce qui, de nos jours » à « comme une nonne »

INTRODUCTION

- Description de la ville ouvre le chapitre II comme la description de l’aire Saint-Mittre ouvrait le chapitre I = construction symétrique

- Narrateur procède à une observation géographique générale du lieu avant de s’intéresser de plus près à l’aménagement de Plassans (le tracé de ses routes), et  d’attirer notre attention sur ses constructions particulières (les anciens remparts) = l’observation se resserre

- Portée symbolique : description de la ville permet aussi de deviner la mentalité de ses habitants  = relation métonymique : on désigne la ville pour ses habitants. Dès lors :

PROBLÈMATIQUE : En quoi l’aménagement de Plassans dévoile-t-elle les mœurs de ses habitants ?

 Séparation rigoureuse (champs lexicaux de la coupure, de la frontière) des quartiers selon les catégories sociales (nobles, bourgeois et ouvriers) révèle l’intolérance  et la désunion des habitants, ils ne se fréquentent pas, ne se mélangent pas. Séparation est étouffante : « prolongement étranglé » (personnification), « ne sert qu’à la rendre plus noire, plus étroite ». Non seulement les populations sont divisées mais sont aussi opposées les unes aux autres (antithèses maisons neuves et masses noires). Séparation en trois parties rappelle l’ordre féodal.

 Séparation aussi de l’extérieur mise en évidence par les remparts ; Ils matérialisent la peur du monde extérieur (comparaisons « comme une fille peureuse », « comme une nonne ») mais aussi la suspicion, associée à la surveillance du gardien. Champ lexical dysphorique de l’enfermement + liberté de circulation réduite. On ne peut ni entrer ni sortir = Plassans est une prison. Remparts sont aussi un symbole d’archaïsme, de conservatisme militaire et religieux (édifice date du moyen âge + rappelle un couvent) = ville immobilisée dans le passé, pétrie de religion.  

 Fermeture des portes garnies de fer traduit aussi la mentalité bourgeoise. Volonté de s’enfermer dans son confort rassurant, de garder ses économies à l’abri, de s’entêter dans ses habitudes. Ils semblent être les seuls à se plaire dans cette ville-prison « satisfaction », « très fiers » dont l’ouverture et la fermeture est réglée de façon autoritaire et arbitraire.

 

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