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Commentaire Cinna

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Par   •  15 Octobre 2015  •  Commentaire de texte  •  524 Mots (3 Pages)  •  2 708 Vues

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Commentaire Cinna

Dramaturge du 17ème siècle Corneille écrit durant l'hiver 1641 à 1642, Cinna, sa deuxième tragédie romaine. Nous étudierons dans ce commentaire un extrait de cette tragédie, plus précisément l'acte 3, scène 5. Nous essayerons de répondre à la question, comment Corneille réussit à ajouter au triomphe et à la fierté d'Auguste un aspect politique. Nous verrons pour commencer ce qui fait une victoire et une fierté pour l'empereur Auguste, puis l'abord plus politique de l'extrait.

Pour débuter, la scène évoque le triomphe d'Auguste. Ainsi, le personnage se définit lui-même comme « maître de [lui] comme de l'univers »(v .3). Il évoque également sa propre « dernière victoire » (v.6). Livie, étant l'impératrice, précise au vers 66 qu'Auguste ne rencontrera plus de rival, ajoutant un sentiment de victoire pour Auguste. Emilie qualifie Auguste de « garndeur suprême » (v.29), Maxime fait de même en étant impressionné des « bontés » d'Auguste au vers 52, le fait que ces deux personnage qualifient Auguste, cela ajoute de la gloire et de la dignité à ce dernier. De plus, le principal ennemi d'Auguste, Cinna abandonne devant Auguste et il le remercie de sa clémence : « ô clémence, qui rend Votre pouvoir si juste, et mon crime plus grand ! » (v.40). Emilie capitule également devant l'empereur : « Et je me rends, seigneur, à ces hautes bontés ; » (v.23), c'est ainsi que tous les ennemies d'Auguste sont à terre et se rendent. Ensuite, Auguste devient très fier de sa victoire. La répétition de « je » le prouve, on en trouve aux vers 4 : « je suis maître », 5 : « je le suis », 7 : « Je triomphe ». Le fait qu'Auguste offre la vie à Cinna rappelle un sentiment de fierté : «  Je te la donne encor » (v.12), en utilisant le mot « encor » Corneille évoque la noblesse et la belle estime de l'empereur.

En second lieu, un aspect politique est présent dans l'extrait. Tout d'abord, Auguste décide de rester en relation avec Cinna : «  Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie » (v. 9), cette décision prouve qu'Auguste ne veut plus se mettre à dos son ennemi, en lui donnant la vie également : «  Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie » (v.11). Ensuite, au vers 19, Auguste demande à Emilie d'aimer Cinna : «  Aime Cinna, ma fille, en cet illustre rang », cette union arrange tout à fait les affaires politques de l'empereur, il insiste d'ailleurs en précisant qu'il offre à Emilie son nouveau père après l'avoir assassiné : « Te rendant un époux, je te rends plus qu'un père » (v.23). Pour continuer, Livie, femme d'Auguste évoque que son mari ne rencontrera plus de rival dans son pouvoir : «  Et les plus indomptés, renversant leurs projets, Mettront toute leur gloire à mourir vos sujets ». De plus, elle rappelle qu'Auguste ne pourra plus se faire assassiner : « Jamais plus d'assassins, ni de conspirateurs : Vous avez trouvés l'art d'être maître des cœurs. » (v.72,73). Ainsi en délivrant du mal les trois protagonistes et en unissant deux d'entre eux, Cinna et Emilie, Auguste a déjoué l'assassinat

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