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Comment l’écriture peut-elle rendre compte de l’expérience inouïe de la guerre ?

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Par   •  18 Février 2021  •  Compte rendu  •  1 519 Mots (7 Pages)  •  2 831 Vues

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Comment l’écriture peut-elle rendre compte de l’expérience inouïe de la guerre ?

Aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps, l’écriture a toujours réussi à faire rendre compte à l’humanité de passages importants ou non de l’Histoire. La guerre, et ses vertus violentes et meurtrières, ont cultivés l’essence de l’histoire et ont fait avancer ou régresser les sociétés qui les ont vécus. Et comme pour suivre instinctivement les chemins de l’histoire de l’écriture, de nombreuses oeuvres ayant pour thème « la guerre » sont parus. Nous allons donc voir comment l’écriture peut rendre compte de l’expérience inouïe de la guerre en prenant exemple sur différentes oeuvres comme par exemple L'Iliade ou le poème de la force de Simone Weil qui développe, autour de l’Iliade d’Homère, une idée résolument pacifiste, l’auteure en est venue à s'interroger sur la notion de la force, en particulier la force guerrière qui tue ou peut tuer et qui est donc en lien avec le sujet même de la guerre. Nous traiterons la question en nous interrogeant sur les genres d’écriture et de la littérature qui permettent de rendre compte de l’expérience de la guerre et de quelle manière, d’abord avec des genres qui relatent le vrai ou qui s’en inspirent dont les biographies et les témoignages puis nous verrons que les genres qui prennent plus de distances avec les comptes rendus de la guerre sont tout autant pertinent d’aborder le sujet, ce que font les essais et les récits.

L’écriture sert la littérature qui possède de nombreux genres dans son domaine capables de rendre compte de l’expérience de la guerre. L’emploi du terme « la guerre » désigne surtout une période de conflit, il faut alors que celui qui en rende compte sache de quoi il parle, aussi faut-il que la personne concernée ait vécu la dite période. Pour mettre en mot tout ce que le vétéran a vécu, il faut choisir la manière dont l’Histoire doit être racontée. C’est là qu’intervient le questionnement du genre littéraire.

Le genre le plus connu dans le domaine de la médiation de l’expérience inouïe de la guerre reste la biographie ou les récits autobiographiques. Ces genres sont très utilisés pour raconter les expériences de la guerre. En général celui qui l’écrit doit conclure avec lui même d’un pacte autobiographique qui fait en sorte qu’il assure ne dire que la vérité et ne peut alors pas la détourner comme bon pourrait lui sembler. Ces écrits relatent souvent avec pertinence et dureté des événements de la guerre. On peut noter comme exemple d’autobiographies fictives Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, toute l’histoire du roman est inspiré des combats au front lors de la première guerre mondiale qu’a vécu l’auteur. On peut aussi prendre comme exemple les Mémoires de guerre de C. De Gaulle dont l’ouvrage est autobiographique ou est fait davantage sous la forme de « mémoires », donc, plutôt qu’à une biographie fictive.

Le témoignage est également un genre très efficace pour raconter la guerre seulement ce genre ne prend pas qu’une seule forme mais plusieurs : cela peut être des entrevues entre un vétéran et une personne qui pose des questions. Cela peut aussi être un recueil de documents comme des lettres ou un journal intime qui font figure de documents de témoignage historique. On peut prendre l’exemple d’une oeuvre dans ce domaine, très célèbre Le journal d’Anne Frank tenue par Anne Frank, elle y racontait comment elle vivait

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