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Comment s’organise le mariage chez les Nuer ? Comment l’approche ethnologique peut-elle en rendre compte ? Quels rapports avec la question de l’ethnocentrisme ?

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Par   •  3 Mai 2019  •  Fiche de lecture  •  1 195 Mots (5 Pages)  •  2 253 Vues

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  1. Comment s’organise le mariage chez les Nuer ? Comment l’approche ethnologique peut-elle en rendre compte ? Quels rapports avec la question de l’ethnocentrisme ?

Les Nuers sont une population Africaines étudié par l'écrivain Evans–Pritchard , cette auteur a identifiés trois sortes de mariages  :

  • Le mariage le plus fréquent est Le mariage classique,c'est le mariage entre un jeune nuer et une jeune nuer , pour rendre le mariage légal et effectif l'homme verse une dote au père de sa future épouse ( un troupeau de bétail  (une quarantaine de têtes de bétails). Tant que le troupeau n'as pas été donner les deux jeunes sont seulement fiancé.

  • Le mariage légal entre femmes, il est autorisé pour une femme stérile. Dans ce cas cette dernière peut se marier avec une autre femme. La femme stérile est considérée par la société comme un homme dans ce couple , elle possède les mêmes droits et devoirs qu'un homme et se  doit tout comme un homme de versée une dote à sa femme.

Ce couple  pourra choisir un homme pour avoir des enfants , il jouera le rôle de géniteur sans pour autant avoir la reconnaissance sociale . Le père de l'enfant serra alors la femme stérile .

  • Le mariage fantôme , cela se produit lorsqu'un homme meurt sans avoir eu de descendance.

L'un des proches ( en général un frère cadet) de l'homme mort peut alors épouser une femme au nom du défunt. C'est l'homme mort qui est considéré comme le mari légal . C'est le proche qui verse la dote au beau père , cette dote est prélevé à partir du troupeau du mort, c'est donc lui qui paie la compensation.

Au niveau de la descendance proche joue le rôle de géniteur mais c'est le mort qui est considéré au yeux de tous comme le père de l'enfant, paternité sociale et physiologique ne concorde pas .

L’ethnologie a pour objectif de repérer et d’analyser les différences qui existent entre les ethnies. Elle étudie la diversité et la variabilité des mœurs dans une société. En ce qui est question de mariage les normes peuvent être aux antipodes d'une région ou d'un pays à un autre. Ethnologie utilise les ethnies comme outils de comparaison ainsi  l'approche ethnologique rend compte des différences maritale. Effectivement les nuer n'apporte pas d'importance à la relation génitale , nous pouvons voir avec le mariage légal entre femme et le mariage fantôme que l'homme est vu comme un géniteur sans qu'aucune reconnaissance sociale en tant que parent soit effective. A contrario des français qui eux accorde au géniteur nombre de droit sur leur enfant en faisant d'eux des responsables légaux par le seul fait d'une paternité biologique.

La spécificité du système des Nuer est le fait d'assurer la perpétuité des générations par tous les moyens possibles et non les liens de parentés biologiques.

Le mariage légale entre femmes serrait à certain endroit tel que l’Arabie saoudite illégale  tel que le mariage fantôme pourrait l'être en France cela rend compte de approche ethnologique des nuer sur d'autre population.

L’ethnocentrisme est le fait de privilégier de façon excessive les valeurs de l’ethnie dans laquelle on appartient aux détriments des autres. Ici Evans –Pritchard doit mettre de coter ces propres valeurs afin d'analyser l'organisation du mariage chez les Nuer. Ethnologie  se doit d'être objective afin d'étudier le mode de fonctionnement de différente ethnies.

2.Quels sont les principaux points à propos desquels les travaux sociologiques contemporains sur le suicide confirment les résultats d’Emile Durkheim et ceux ont-ils s’éloignent ?

Nous allons alors comparé les travaux contemporains sociologiques sur le suicide de Christian BAUDELOT et Roger ESTABLET et ceux d'Emile Durkheim .En 1897 Emile Durkheim écrit « le suicide » Durkheim définit le suicide comme : «  tout cas de mort qui résulte directement ou indirectement d’un acte positif ou négatif, accompli par la victime elle-même et qu’elle savait devoir produire ce résultat » .

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