La Cour Dans La Princesse De Clèves

La cour dans la Princesse de Clèves

Mme de La Fayette est une femme très en vue dans les salons comme à la cour du roi. Aussi elle a pu observer la manière dont les courtisans se comportaient au sein de la cour.

Or dans la Princesse de Clèves, l’auteur restitue cette ambiance et les échanges mondains. Elle décrit les festivités. Celles-ci sont propices aux intrigues amoureuses.

Mme de la Fayette dépeint un cadre somptueux, une cour luxueuse où la galanterie est partout. Cette cour ressemble fortement à celle de Louis XIV. L’auteur nous montre une cour avec toutes ses tromperies et dissimulations. Cette double facette de la Cour permet à la princesse de Clèves de sortir du lot en incarnant la perfection.

En quoi la description de la cour, qui est incompatible avec le tempérament et l’éduction de la princesse de Clèves, annonce-t-elle la fin du roman ?

Tout d’abord nous verrons que la cour a une apparence magnifique pour ensuite nous intéresser à ses facettes cachées. Enfin, nous verrons comment la princesse de Clèves créer un contraste avec la Cour.

Une cour à l’apparence magnifique

 L’incipit décrit une Cour majestueuse, presque parfaite. L’atmosphère y semble paisible, et on s’y divertit

=> « La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat que dans les dernières années du règne d’Henri second » ; « C’était tous les jours des parties de chasse et de paume, des ballets, des courses de bague, ou de semblables divertissements »

 « Jamais cour n’a eu tant de belles personnes et d’hommes admirablement bien faits ». On retrouve dans cette cour que des gens bien faits, des idéals de beauté.

 Les portraits des personnages sont en général positifs et les montrent « sous un bon angle ». Ainsi, le roi Henri II est décrit comme un « prince galant, bien fait, et amoureux » qui « réussissait admirablement dans tous les exercices du corps ». Le duc de Guise « excellait dans la guerre ».

 Des bals sont organisés dans des salles immenses et magnifiques. Toutes les personnes les plus connues de la cour sont présentent.

 Les jeunes gens comme la princesse de Clèves se plaisent à la Cour car ça leur permet de faire des rencontres, de tisser des liens avec d’autres personnes. Ce qui est surement important pour la princesse qui a grandi avec sa mère. La Cour lui permet de s’épanouir et de mûrir.

La cour, monde de paraître et de dissimulation

 Le paraître est important : par exemple, lorsque Mlle de Chartres est présentée à la Cour, elle sera tout d’abord jugée sur son physique : la nouvelle arrivante suscite la curiosité et l’intérêt des hommes qui regardent son apparence. Les femmes analysent une nouvelle rivale. La future princesse est admirée pour sa « beauté parfaite » « la grande beauté de Mlle de Chartres ».

 Ensuite, la cour juge à partir du rang du nouvel arrivant : on le juge à partir de sa naissance et de sa parenté. On insiste sur la famille de Mlle de Chartres pour pouvoir la situer : le vidame de Chartres, son oncle est à la cour et sa mère y était. .

 La dissimulation est une des spécialités de la cour. Les tromperies, les mensonges sont mis en valeur. La dissimulation règle les comportements de la Cour. On a donc un écart qui se creuse entre ce qu’on laisse paraître et ce que l’on est vraiment

 Les personnages du roman sont animés par la soif de pouvoir. « Tenir son rang », « se distinguer » et « s’élever » sont les mots

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