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Comment Voltaire montre-t-il l’absurdité de la guerre ?

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Par   •  20 Janvier 2023  •  Analyse sectorielle  •  615 Mots (3 Pages)  •  320 Vues

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L’œuvre de Voltaire : Candide, a été écrite pendant le XVIII -ème siècle lors du siècle des Lumières. Au début du chapitre 3, Candide est mobilisé dans l’armée bulgare et découvre les horreurs de la guerre. Nous allons donc répondre à la question : Comment Voltaire montre-t-il l’absurdité de la guerre ? Pour cela je vais répondre à ma question en analysant les deux premiers paragraphes du chapitre, le premier paragraphe fait partie du registre épique tandis que le deuxième paragraphe, lui, fait partie du registre pathétique.

Premier paragraphe : Une fanfare qui annonce la guerre

L1 : La guerre est présentée comme un spectacle.  On relève une accumulation d’adjectifs mélioratifs, valorisants la guerre avec la répétition de l’adverbe « si » et qui provoque une insistance sur le caractère de la beauté, montrée comme un spectacle. La présence de la négation : « Rien n’était … que » appuis sur l’insistance des adjectifs qualificatifs.

L2-L3 : Ce spectacle est également résonnant avec l’énumération d’instrument de musique. L’apparition du mot canon tranche dans cette accumulation, cela crée une dissonance avec l’accumulation d’instrument de musique.

On peut aussi voir la présence d’une antithèse avec la contradiction entre l’harmonie qui appartient au champ lexical de la musique et l‘enfer. Ici, l’antithèse contribue à choquer le lecteur et montrer une image valorisante.

L4 : Voltaire prétend employer la logique de la guerre, la décrivant comme juste et équitable : « les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté ».

Le fait de répéter : « quelques milliers », « mille » montre une insistance sous forme d’hyperbole.

Voltaire, ici, emploie un procédé, l’euphémisme, au lieu d’utiliser le verbe tuer, il utilise le verbe ôter pour adoucir la mort des soldats.

On trouve aussi du superlatif avec la présence de : « le meilleur des mondes ». Le « meilleur des mondes » renvoie aux enseignements de Pangloss

L9 : A la fin du chapitre, Voltaire se moque directement des philosophes en soulignant le manque de courage par une comparaison : « Candide, qui tremblait comme un philosophe. Dans cette phrase, on voit comme une impuissance des philosophes.

L10 : Les derniers mots du paragraphe sont « une boucherie héroïque ». Il s’agit d’un oxymore qui souligne le massacre de la guerre, boucherie est suivie d’héroïque, celui-ci a une connotation chargée de violence

Deuxième paragraphe : Les atrocités de la guerre

L12 : Il y a une répétition entre « deux rois » et « deux armées », ce qui crée une ressemblance entre les deux camps. Elles chantent toutes les deux le Te Deum, ce qui renforce le lien entre les deux camps. Elles sont toutes deux d’une même cruauté sans borne si bien que Voltaire décrit une « boucherie héroïque ».

L14-15 : Il y a beaucoup d’indicateurs spatiaux : « un village voisins » ce qui permet à Voltaire de montrer l’étendue du carnage : « tas de morts et de mourants

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