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Bel-ami, partie I, chapitre 2, Maupassant

Commentaire de texte : Bel-ami, partie I, chapitre 2, Maupassant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2018  •  Commentaire de texte  •  1 620 Mots (7 Pages)  •  10 104 Vues

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Rosa                                                                                                         S°4

Antonin

Commentaire composé : Bel-ami, partie I, chapitre 2

Note :

15

Appréciation :

Excellent. Bravo.

Dans Bel-ami écrit par Maupassant et paru en 1885 qui appartient au naturalisme. Nous allons suivre l’ascension dans la société du héros , Georges Duroy qui est un ancien sous officier, « tombé dans le civile ». Celui-ci va réussir à gravir ces échelons grâce à la rencontre d’un ancien camarade : Charles Forestier. Grâce à son camarade et à sa femme, Madeleine il va réussir à monter dans hiérarchie du journal, « La vie française ». Nous allons étudier comment Georges Duroy alias Bel-ami prend peu à peu possession de l’univers des Forestier. Nous allons répondre à cette problématique en étudiant premièrement les différentes réactions des personnages et dans une seconde partie le rapport entre Madeleine Forestier et Georges Duroy.

Les sentiments des personnages sont ici révélateur des rapports qu’ils entretiennent et sont déterminants pour la suite de l’intrigue. Dans le premier paragraphe les sentiments de Georges Duroy sont traduits grâce à l’abondance de termes appartenant au lexique de la crainte : « le cœur battant, l’esprit anxieux, harcelé par la crainte d’être ridicule ». Cela nous informe sur le caractère du héros, il tente d’être bien présenté pour séduire les femmes de tout milieu social malgré sa grande pauvreté. Dans la suite du paragraphe se trouve également du vocabulaire mélioratif envers  son apparence : « Un élan de joie le fit tressaillir, tant il se jugea mieux qu’il n’aurait cru » qui va exprimer un certain étonnement quant à son apparence, ce qui va le rassurer dans l’approche du rendez-vous qui est capital pour lui, avec Madeleine Forestier. Cet étonnement va finalement déboucher sur une grande confiance en soi du personnage exprimée grâce au discours indirect libre dans le troisième paragraphe : « il s’était pris pour un autre, pour un homme du monde, qu’il avait trouvé fort bien, fort chic, au premier coup d’œil ». De plus une énumération dans le cinquième paragraphe souligne encore une fois l’importance de cette entrevue avec Madeleine car il se prépare tel un comédien : « il se sourit, se tendit la main, fit des gestes, exprima des sentiments : l’étonnement, le plaisir ». Cela illustre donc la préparation drastique du héros pour son rendez-vous chez les Forestier. Lors de sa route pour se rendre là-bas nous observons une gradation dans son jugement personnel car dans le septième paragraphe le discours indirect libre nous avertit sur la grande confiance en soi de Georges qui peut être interprétée comme un excès de confiance en soi : « Sa tournure lui parut vraiment élégante. Il marchait bien. Et une confiance immodérée en lui-même emplit son âme. ». Alors qu’au début du texte il était « anxieux » d’où la présence du lexique de la crainte. La suite du paragraphe qui est également au discours indirect libre permet au lecteur de vivre l’histoire de l’imaginer, ce procédé conduit a un effet de réel : « Certes, il réussirait avec cette figure-là et son désir d’arriver, et la résolution qu’il se connaissait et l’indépendance de son esprit. » Cependant cette confiance s’effrite dans le huitième paragraphe où Guy de Maupassant utilise le discours descriptif avec l’imparfait à valeur descriptive pour montrer les sentiments de Georges, qui se compare au valet à son parfait habit : « il se trouva en présence d’un valet en habit noir, grave, rasé, si parfait de tenue que Duroy se troubla », « Ce laquais, qui avait des souliers vernis, demanda en prenant le pardessus que Duroy tenait sur son bras par peur de montrer les taches ». Le personnage principal se rend compte de la médiocrité de son habit et est donc perturbé, car ce n’est pas ce qu’il avait prévu. Cette baisse de confiance va continuer dans la suite du texte à l’approche de son entrevue qui sera décisive pour sa vie future : « Mais Duroy, tout à coup perdant son aplomb, se sentit perclus de crainte, haletant », l’importance de son rendez-vous va être souligné par l’auteur via le discours indirect libre : « Il allait faire son premier pas dans l’existence attendue, rêvée ». De plus Georges lors de sa rencontre avec Madeleine, la femme de Charles Forestier aura tendance a être stressé et a bégayé, ces émotions seront mises en relief par le discours direct : « Il balbutia : « Madame, je suis... » ». Cela va alors contrasté avec l’assurance de Madeleine Forestier, qui est très à l’aise : « Elle lui tendit la main : « Je le sais, monsieur. Charles m’a raconté votre rencontre hier soir, et je suis très heureuse qu’il ait eu la bonne inspiration de vous prier avec nous aujourd’hui. » » Guy de Maupassant use du point de vue interne pour montrer la pudeur de Georges. Pour synthétiser, Georges Duroy est très confiant, sur de lui quant à son rendez-vous chez les Forestier mais alors sa confiance va soudainement  décroître lorsqu’il rencontre le valet puis Madeleine Forestier, il semble impressionner. Les émotions éprouvées par le héros et la femme de Charles dans cet extrait seront capitaux dans le rapport qu’ils entretiendront dans la suite de l’histoire.

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